Kasaï Oriental : les établissements de l’enseignement supérieur confrontés au problème d’infrastructures

Mbuji-Mayi, 8 mai 2024 (ACP).- Les établissements de l’enseignement supérieur et universitaire de la province du Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo) sont confrontés au problème d’infrastructures, a appris mercredi l’ACP au cours d’une réunion ordinaire de la Conférence des chefs d’établissements à  Mbuji-Mayi.

« Les institutions se sont multipliées avec des universités et d’autres instituts. Il y a donc un besoin social auquel répondent ces instituts qui ont un problème d’infrastructures », a déclaré l’abbé Apollinaire Cibaka, président de la Conférence des chefs d’établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (COPCET/ESU) et recteur de l’Université officielle de Mbuji-Mayi.

« Certaines ont des infrastructures en construction comme  l’UOM, mais les autres n’ont pas des infrastructures propres dignes de ce nom. Il y en a qui sont des locataires et qui se dépensent un peu de trop, d’où cette réunion », a-t-il ajouté.

« Globalement, les institutions de l’Enseignement supérieur et universitaire du Kasaï Oriental sont vitales et très importantes pour cette société qui, pendant des années, n’avait que deux grandes institutions : l’ISP Mbuji-Mayi et l’ISEA Mukongo », a-t-il dit.

Outre les infrastructures, les membres de la conférence ont tablé aussi sur le problème de la prise en charge du personnel par l’État. 

«  Ces institutions ont un personnel non encore pris en charge par l’État. Il y a peut-être une infime minorité, mais la plupart ne sont pas pris en charge. Ce qui fait qu’il y a de sérieuses difficultés de fonctionnement », a-t-il ajouté.

« Il y en a qui sont très utiles mais n’ont pas le nombre suffisant d’étudiants. Dans les institutions où il y a 50 ou 100 étudiants, il se pose un problème de viabilité financière parce que ce sont les étudiants qui sont les premiers bailleurs de ces institutions », a-t-il poursuivi.

Le recteur a précisé que seuls l’UOM, l’ISTM et l’ISP sont prévus au budget de l’État en terme des frais de fonctionnement qui, selon lui, ne leur  parviennent pas, avant d’ajouter que les membres de la Conférence provinciale des chefs d’établissements de l’ESU se sont fixés d’inviter leurs cellules d’assurance qualité pour un travail d’évaluation interne de leurs institutions. 

La COPCET a saisi cette opportunité pour demander aux responsables politiques de doter chaque institution des bâtiments propres, avant d’évoquer  le cas de l’ISP/ Kabeya -Kamwanga  qui est sous logé dans une école primaire.  Actuellement, la COPCET compte 26 établissements. ACP/KKP

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