Kindu, 19 septembre 2024(ACP).- Un appel à la vaccination des enfants contre la poliomyélite, a été lancé aux parents des six (6) zones de santé du Maniema, centre-Est de la République Démocratique du Congo, à l’occasion du lancement, jeudi, de la campagne de vaccination contre cette maladie d’origine virale.
« Nous lançons aujourd’hui une campagne de vaccination de riposte contre la poliomyélite dans les six zones de santé traversées par le fleuve Congo dans la province du Maniema. Pendant trois jours, soit du 19 au 21/9/2024, des activités de vaccination seront menées dans les zones de santé d’Obokote, de Lubutu, de Ferekeni, d’Alungulu, de Kindu et de Kailo », a indiqué Dr Alain Aliamini Shabani, le Médecin-chef de la zone de santé de Kindu, abordé par l’ACP.
Et d’ajouter : « L’organisation de ces journées locales de vaccination est motivée par le fait que dans la zone de santé rurale voisine de Lowa, dans la province de la Tshopo, il est notifié deux (2) cas de poliomyélite confirmés. Etant donné que le Maniema est voisine de cette province affectée, il y a risque qu’avec les mouvements et déplacements de la population en amont et en aval du fleuve, la contamination soit au rendez-vous ; voilà pourquoi nous organisons cette riposte dans le but de barrer la route à la propagation possible de cette maladie très contagieuse. Comme un enfant atteint de la poliomyélite peut facilement contaminer entre 200 et 300 autres enfants, la vaccination de masse demeure le seul moyen efficace pour protéger et prévenir les enfants contre cette maladie, évitable par la seule vaccination ».
C’est dans ce contexte qu’il a appelé les parents de Kindu, en particulier, et de l’ensemble des zones de santé concernées, en général, de disponibiliser leurs enfants aux équipes de vaccinateurs qui feront le porte à porte dans leurs milieux résidentiels pour donner deux (2) gouttes de vaccin à chaque enfant ciblé.
La cérémonie du lancement officiel de ces journées locales de vaccination a eu lieu au quartier Tokolote en commune Mikelenge, en présence des autorités politico-administratives, sanitaires, ainsi que des partenaires techniques du ministère de la Santé, dont l’Unicef et l’OMS. ACP/ JF