Tshopo: plus de 5.000 déplacés internes accueillis dans un territoire (Administrateur de territoire)

Bafwasende, 19 août 2024 (ACP).- Plus de 5.000 personnes ont quitté leurs milieux pour se réfugier dans le territoire de Bafwasende, dans la Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo), fuyant l’insécurité qui prévaut dans cette zone minière, a-t-on appris lundi de source administrative.

«On continue à recevoir des populations qui fuient leurs milieux depuis deux semaines pour se réfugier dans les localités d’Opienge, Balobe, Bakumu d’Angumo et autres villages à cause de l’insécurité qui prévaut dans cette zone minière. En tout cas, nous sommes déjà à plus de 5.000 personnes», a déclaré Willy Simbiye, administrateur du territoire de Bafwasende. 

«Ces déplacés internes proviennent d’au-delà de la localité d’Opienge, d’au-delà même de Balobe. Beaucoup plus de ceux qui fuient sont originaires du Nord-Kivu qui vivent dans ma juridiction plus précisément dans des endroits où il y a des foyers miniers», a-t-il ajouté. 

L’administrateur de territoire a expliqué que ce déplacement massif est occasionné par l’activisme de deux groupes Maï-Maï, dirigés respectivement par Maradona et Shokoro, qui opèrent déjà dans la zone. Il y a aussi la présence d’une autre faction des rebelles, non autrement identifiée, qui trouble la quiétude de la population dans cette zone. 

«On parle tantôt des ADF, tantôt des Katakata», a indiqué Willy Simbiye.

L’autorité territoriale a fait savoir en outre que sa hiérarchie a été déjà saisie de la situation, signalant que les dispositions sont en train d’être mises en place pour mettre hors d’état de nuire les ennemis du développement.

Situé à 262 km à l’est de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, le territoire de Bafwasende avait connu dans un passé récent des mouvements de la population qui ont fui leurs milieux à cause des affrontements qui opposaient les deux groupes armés Maï-Maï de Maradona et de Shokoro. 

ACP/ODM

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