Kinshasa, 9 janvier 2025 (ACP).- La vente des denrées alimentaires et autres produits manufacturés exposés sur le trottoir, au marché Matadi-Kibala, commune de Mont-Ngafula, dans l’Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a été dénoncée, jeudi, lors d’un entretien avec l’administrateur de ce lieu de négoce.
« Le trottoir dans ce marché est devenu un étalage pour certains commerçants qui y exposent des denrées alimentaires et autres produits manufacturés. Nous les conscientisons mais ils ne veulent pas entendre, les policiers viennent les déguerpir malheureusement ils font semblant de partir puis reviennent pour y exposer leurs marchandises », a déclaré Don Bénie Lukau, administrateur du marché Matadi-Kibala.
« L’intérieur du marché est presque vide, ces commerçants préfèrent sortir pour remplir le trottoir avec les risques qui s’en suivent en avançant des raisons que l’extérieur du marché et mieux que l’intérieur ».
Selon lui, ces étalages constituent, non seulement des obstacles à la circulation des piétons, mais sont également la principale cause des accidents de circulation routière, observés aux alentours sur la route nationale n° 1.
« Ces activités qui se font le long de la chaussée empêchent les piétons de bien circuler et ces derniers sont obligés d’occuper une bande de part et d’autre de la chaussée et cela occasionne les embouteillages sur la route nationale numéro 1 », a expliqué Thierry Bola, commissaire supérieur de la police de circulation routière à Matadi-Kibala.
Il a proposé des mesures, ainsi que des sanctions allant de la saisie et confiscation des marchandises étalées sur le sol, au paiement des amandes pour mettre fin au désordre observé au quotidien dans ce marché.
« Nous sommes conscients de la situation à laquelle nous faisons face. Malheureusement c’est ici que nous écoulons plus nos marchandises et les clients préfèrent ne pas parcourir les étalages à l’intérieur du marché », a expliqué Jeanne Omba, vendeuse dans ce marché. Plusieurs accidents se sont produits sur la route nationale numéro 1 et dans la plupart de cas, les vendeurs sur le trottoir ont été les principales victimes. Ces marchandises sont étalées à même le sol et exposées aux microbes. ACP/