L’importance du droit canonique dans la vie de l’église  »  thème principal d’une conférence

Kinshasa, 21 mars 2025 (ACP).-« L’importance du droit canonique dans la vie de l’Eglise ‘‘ a été le thème principal développé dans une conférence-débat, tenue vendredi, à l’Université catholique du Congo (UCC),  de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), en marge de la  »Spéciale journée canonique  » a constaté l’ACP.

« Le droit canonique  est la pièce maîtresse de la vie de l’église universelle, régissant son organisation, son fonctionnement et les relations entre ses fidèles. L’église universelle est en communion avec l’église particulière. On ne peut pas parler de l’une sans l’autre. Et les codes de droit canonique ont été promulgués pour faciliter l’application des lois ecclésiastiques. Sa vie et son organisation ont évolué au fil des années en tenant compte des besoins et circonstances de l’église », a déclaré Mgr Mitja Lescovar, nonce apostolique en République démocratique du Congo.

« Le code de droit canonique actuel, promulgué en 1983 par le pape Jean Paul 2, est le fruit d’une profonde révision entreprise après le concile Vatican 2. Le droit canonique est l’ensemble des lois et des normes adoptées par l’autorité de l’église catholique pour régir sa structure, ses activités et les droits et devoirs de ses membres. Il évolue avec le temps pour répondre aux besoins et circonstances de l’église », a-t-il ajouté.

Le droit canonique établit les normes pour la structure et le fonctionnent de l’église particulière, définissant les rôles et les responsabilités de l’évêque, du clergé et des laïcs.

« Comment le droit canonique peut être appliqué dans le gouvernement pastoral d’un diocèse? en tant qu’évêque de Matadi, j’ai eu l’occasion de parler du sous-thème +l’importance du droit canonique dans la vie l’église particulière+. Donc l’église et le diocèse qui est vraiment une assemblée des fidèles chrétiens, c’est une entité ordonnée. Il y a des ministères, des personnes, des institutions et tout cela permet d’être servi dans l’ordre. L’évêque ne peut pas agir seul, il y a des gens qui l’entourent, qui doivent contribuer à son travail. Nous avons le vicaire général épiscopal, le vicaire judiciaire et aussi des structures qui doivent contribuer au travail de l’évêque, synode diocésain, conseil pour les affaires économiques, collège de consulaire et conseil pastoral… Ces institutions sont obligatoires, elles doivent être créées par chaque évêque ; s’il travaille seul on le considère comme un dictateur », a dit André-giraud Pindi, Mgr évêque de Matadi.

Pour l’Abbé Léonard Santedi, recteur de l’Université catholique du Congo  »cette journée a été une opportunité pour plus d’apprentissage en sciences canoniques à partir des analyses des évêques qui aux termes du canon, ont la charge de promouvoir la discipline commune dans toutes les églises. Elle a aussi été un moment de créativité et de nouveauté à travers des échanges passionnés de sciences et de la raison. Un moment de cerner les nouvelles approches dans le processus de mise en œuvre de la normativité canonique ».

Le droit canonique est un ensemble d’ordonnances et de règlements pris par l’autorité ecclésiastique (l’autorité dirigeante de l’Église) concernant le gouvernement d’une organisation ou d’une église chrétienne et de ses membres. Il s’agit de la loi ecclésiastique interne, ou politique opérationnelle, régissant l’Église catholique (à la fois l’Église latine et les Églises catholiques orientales), les Églises orthodoxes et orthodoxes orientales et les Églises nationales individuelles au sein de la Communion anglicane. ACP/JF

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