Organisation des ateliers d’un festival de danse à Kinshasa

Kinshasa, 22 avril 2024 (ACP).– L’ouverture des ateliers en prévision de la 13ème édition d’un festival de danse dénommé « Meyabe » est intervenue lundi au cours d’une cérémonie à l’Institut français, dans la commune de Gombe, nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

«Ces ateliers que nous avons ouverts ce 22 avril ira jusqu’au 2 mai. Ils ont pour finalité d’outiller les danseurs, de les rendre aptes aux techniques qui peuvent être utiles pour leur carrière professionnelle en prévision de la 13ème édition de notre festival», a déclaré Jacques Bana Yanga, initiateur du festival « Meyabe ».

Selon lui, un autre but de ces ateliers est de renforcer les capacités des danseurs  participants pour qu’ils soient capables d’entreprendre plus tard, dans le secteur de la danse. Et  une particularité de ce festival  est que l’ensemble des ateliers sera donné par les femmes et pour des femmes, question de privilégier la parité dans le secteur de la danse, telle a toujours été la vision du festival. 

La 13ème  édition du festival Meyabe va se dérouler dans plusieurs sites à Kinshasa, à savoir, Institut Français de Kinshasa pour l’ouverture et Centre Wallonie-Bruxelles pour la clôture, en passant par Ntongo Elamu et École Belge). Un point de presse est prévu pour ce faire  à l’espace « Ntongo elamu » dans la commune Bandalugwa à Kinshasa en République démocratique du Congo. 

ACP/

Kinshasa : la répartition des droits d’auteurs des artistes évoluant en provinces sollicitée

Kinshasa, 22 avril 2024 (ACP).- La répartition des droits d’auteurs des artistes évoluant dans les provinces de la République démocratique du Congo, a été sollicitée lundi par un musicien lors d’un entretien avec l’ACP.

«Nous sollicitons de la société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins, SOCODA, la répartition des droits d’auteurs pour les artistes évoluant dans les autres provinces qui, depuis belle lurette, ne bénéficient nullement de leurs droits bien que leurs œuvres soient diffusées dans les chaînes de télévision ou utilisées à d’autres fins », a déclaré Joe Kizy, artiste musicien.

Et d’ajouter: «Bien que la SOCODA par le truchement de ses antennes dans le Haut Katanga et d’autres provinces, recouvre les redevances auprès des exploitants de nos œuvres, nous ne sommes pas invités lors du paiement. Seuls, à ma connaissance, les artistes de Kinshasa en sont bénéficiaires ».

Pour ce chanteur, c’est une discrimination à grande échelle qui démotive de nombreux artistes des provinces. «J’estime que cela est une injustice sociale faite à l’endroit de tous artistes évoluant dans les provinces qui devrait être réparée », a-t-il affirmé.

Pour lui, cette situation fait croire que les artistes des provinces sont moindres que ceux de Kinshasa. « Et pourtant, de nombreuses œuvres musicales et d’autres disciplines produites, font mouche dans les bars, les boîtes et dans des expositions. Donc nous méritons au même titre que les autres de percevoir ce qui nous revient de droit », a-t-il fait remarquer.

Ila a estimé que la société a  failli à l’une de ses missions qui est celle de la répartition de tous droits d’auteur et de tous droits connexes aux créateurs de ces œuvres.

Ayant succédé à la société nationale des éditeurs, compositeurs et auteurs, SONECA, la  SOCODA, créée le 18 mars 2011 par ordonnance présidentielle, est la structure de gestion des droits d’auteur et des droits voisins pour la République Démocratique du Congo, Elle a pour objet la défense, l’exploitation, l’administration et la gestion de tous droits d’auteur dans le sens le plus large du mot et tous les droits connexes, au pays et à l’étranger, pour elle-même, ses mandats et pour des sociétés correspondantes par la perception auprès des usagers des œuvres de l’esprit protégées par la loi.

ACP/

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