Kinshasa, 19 septembre 2024 (ACP).– La mise en place d’une culture cinématographique a été recommandée, en République démocratique du Congo (RDC), afin de préserver l’éducation de la jeunesse congolaise, par un acteur du septième art, jeudi, dans un entretien avec l’ACP.
«Pour préserver l’éducation de nos enfants, il est nécessaire de mettre en place une culture cinématographique au profit de la jeunesse, car elle est l’avenir de demain(…). Le cinéma africain ou d’ailleurs a une importance majeure pour un développement de l’esprit car c’est plus des films qui passent à la télévision que d’autres sujets », a plaidé Rabbi Kabamba wa Kabamba, cinéaste congolais. Pour lui, le rôle du cinéma dans l’éducation des enfants, dépend des genres de messages diffusés.
« Les films peuvent être éducatifs soit destructifs mais le cinéma pur enseigne et contribue toujours à l’éducation des enfants à travers des leçons apportées », a-t-il dit, soulignant que les réseaux sociaux permettent à l’artiste d’avoir une vision assez large sur ce qu’il fait malgré ses désavantages énormes, qui peuvent contribuer aux dérapages juvéniles. Rabbi Kabamba wa Kabamba a par ailleurs déploré le manque de soutien auquel font face les acteurs de ce secteur dans l’exercice de leur métier en RDC.
« Dans notre pays, le cinéma n’est pas vraiment pris au même titre que d’autres branches médiatiques telles que la musique et le maboke(…) cependant un cinéma pur est un atout majeur pour promouvoir et transmettre nos cultures à nos enfants », a affirmé le cinéaste congolais, appelant les autorités à s’impliquer totalement pour valoriser ce métier.
Rabbi Kabamba wa Kabamba Shauri est un cinéaste congolais et acteur des films. Il est réalisateur des films : « Bingo», «le pire cauchemar » sélectionné au festival »Écran noir » de Yaoundé au Cameroun, mes erreurs et tant d’autres. Son prochain Film, a-t-il annoncé, est intitulé « Blessures », un cinéma qui met en lumière les émotions et sentiments préjudiciables dans les relations sociales. ACP/