Energie: décentralisation, une stratégie pour améliorer la desserte en RDC

Kinshasa, 26 avril 2024 (ACP).– La décentralisation a été considéré comme une stratégie pour augmenter le taux d’électrification en République démocratique du Congo (RDC), vendredi, lors des échanges entre la Banque mondiale et les différents opérateurs évoluant dans le secteur de l’énergie.

« (….) Aujourd’hui, le tarif d’électrification est beaucoup plus élevé ; c’est pourquoi, nous voulons à ce qu’il y ait des systèmes décentralisés d’électrification pour augmenter le taux d’électrification en RDC » a déclaré Didier Tsasa, spécialiste en énergie au sein de la Banque mondiale.  Il a, à cet effet, mis en place une politique pour accompagner le Gouvernement à adresser ces problèmes sur l’expansion de l’accès à l’électricité pour le public avec la SNEL, mais également un projet nommé <Lis> qui est en cours et qui appuie l’accès à l’électricité à Kinshasa avec un objectif qui a déjà atteint 53 milles ménages. Ces derniers ont l’accès à l’électricité à travers les secteurs privés et les outils des fonds des subventions. Il s’agit aussi d’une ligne de crédit qui a été mise en place au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC) qui a pu atteindre plus de 3 mille personnes qui ont eu accès à l’électricité, grâce à cet appui.

« Les secteurs privés doivent appuyer la SNEL à améliorer sa performance et sa gouvernance », a-t-il dit.   M. Didier Tsasa a souligné qu’il y a aussi certaines réformes qui sont nécessaires pour le secteur, comme l’amélioration des prestations de différents acteurs en place comme le régulateur, l’agence d’électricité rurale, des institutions au niveau des provinces qui octroient des concessions et de titres opérateurs.

Il s’agit également du manque d’un grand portefeuille d’étude technique disponible d’un certain niveau de qualité, car, l’une des plus grandes études faites par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) était d’actualiser la place des énergies hydrauliques et solaires du pays. A l’en croire, la Banque mondiale cherche à trouver le type d’appui en électricité en RDC  dans le cadre du site  Inga.

L’état actuel du secteur d’énergie

D’après Damien Ntambwe, directeur général adjoint de l’Agence nationale d’électrification, le taux d’électrification en RDC, à ce jour, est d’au moins 10%. Dans les zones rurales et péri-urbaines, il ne dépasse pas 2 %. Donc on est à 1 %. L’Etat congolais s’est donné le moyen à travers Anser d’augmenter ce taux d’électrification d’ici 2025. « D’après un target qui a été fixé depuis 3 ans, le taux serait de 30 % d’ici 2025, et d’ici 2030 nous voudrions atteindre 50 %, toutefois, il faut reconnaître que  l’intervention du secteur privé est très important », a expliqué M. Damien.

Anser, a-t-elle dit à cette capacité d’accompagner le secteur privé et faciliter certaines choses aux secteurs privés, soulignant que l’année passée, l’ANSER a pu lancer un appel d’offre pour la construction d’un certain nombre des centrales. Dans son programme de planification, à peu près 970 projets sont planifiés dont 260 programmes d’investissement sont prioritaires, 51 projets sont en cours dont 6 sont finis l’année passée et une quarantaine sont en chantier.

« Certes, la gestion des centrales solaires et hydrauliques ont pris un certain nombre de temps, mais, aujourd’hui il y a un travail à faire, celui de convaincre les secteurs privés à venir vers les centrales » a-t-il renchéri.  Cependant, un fonds nommé MIDA a été mis en place pour pouvoir motiver les secteurs privés à accompagner les centrales. Cette année, le projet de développement des 145 territoires prévoit la construction de plus au moins 418 mille centrales solaires. ACP/

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