Kinshasa, 26 avril 2024 (ACP).- Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), a été appelé à réduire les taxes dans le secteur de l’énergie afin de baliser le chemin pour une accélération en desserte, lors d’un entretien, vendredi, en marge de la semaine française.
« La suppression de plusieurs taxes est un levier de la croissance énergétique en République démocratique du Congo. Aujourd’hui, tous les plaidoyers dans les secteurs de l’énergie concernent la multiplicité des taxes qui ont comme conséquence, le ralentissement des activités des entreprises », a déclaré Ben Momat, directeur commercial de NURU et opérateur économique.
Ces taxes, selon M. Momat, représentent des barrières pour le développement énergétique et doivent être levés par le gouvernement afin de baliser le chemin du secteur de l’énergie en vue d’accélérer le taux de desserte en énergie qui est de 10 à 20 %. « Les taxes sont nécessaires mais, je pense qu’il faut avoir un accompagnement du gouvernement surtout pour les opérateurs économiques qui ont de grandes ambitions », a-t-il renchéri.
Il a suggéré que le secteur de l’énergie soit déclaré d’urgence avec des outils économiques et juridiques très forts pour accompagner les opérateurs économiques à accéder à l’électricité. « L’énergie électrique permet à la population d’accéder à l’électricité. Ainsi, elle favorise le développement par l’éclosion des petites unités de production », a soutenu M. Momat. Il a affirmé entendre voir le gouvernement accompagner le secteur privé de différentes manières notamment par la création des ressources nécessaires pour soutenir les actions privées et non, par, la création des taxes qui asphyxient les entreprises.
Nuru qui signifie « lumière » en swahili est l’une des sociétés africaines pionnières des réseaux métropolitains alimentés par les énergies renouvelables. Elle conçoit, déploie et exploite des réseaux urbains, alimentés par des énergies renouvelables dans des zones urbaines stratégiques de la RDC. Elle a été la première entreprise en RDC à déployer un mini-réseau solaire et à construire le plus grand réseau métropolitain hybride solaire entièrement hors réseau d’Afrique subsaharienne en 2020. Elle possède, à ce jour, quatre unités de production au nombre desquelles celle de Goma qui dispose de 33 mégawatts et alimente plus de 2400 ménages qui sont couverts et celui de Beni qui alimente des clients commerciaux avec deux petites centrales autour de Garamba. ACP/
