Bandundu, 04 mars 2025 (ACP).- Les élèves de l’école « Movoto » dans la ville de Bandundu, en province du Kwilu, au Sud – ouest de la République démocratique du Congo, ont été sensibilisés mardi, aux conséquences de l’exploitation sexuelle en milieux scolaires, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle, célébrée le 4 mars de chaque année.
« Cette activité permet aux élèves de connaître les différentes sortes d’exploitations sexuelles et leurs conséquences déviatrices sur la vie des victimes », a déclaré Dr. Titi Ntoti, coordonnateur provincial du programme national de santé de l’adolescent (PNSA).
« Les victimes de cet acte peuvent souffrir des blessures physiques, des douleurs chroniques et de traumatismes, notamment l’humiliation et la moquerie. L’abus sexuel peut diminuer les performances scolaires des élèves et entrainer même l’abandon de leurs études », a-t-il ajouté. M. Ntoti a invité les élèves à dénoncer tout acte d’exploitation sexuelle en milieux scolaires, aux pouvoirs publics et la population à se mobiliser contre cette sorte d’atteinte aux droits fondamentaux de l’homme.
« J’invité les élèves à dénoncer les auteurs de ces actes ignobles, au gouvernement, les institutions et le public de sensibiliser et mobiliser la population contre ce fléau, et aux élèves de se comporter dignement à l’école pour éviter toute tentative dudit acte qui fait atteinte aux droits humains fondamentaux », a-t-il conclu.
Cette journée a été mise sur pied par le Groupe international de paroles de femmes. Elle se veut un moment pour sensibiliser et mobiliser les gouvernements, les institutions et le public contre le fléau de l’exploitation sexuelle à travers le monde. L’exploitation sexuelle est, selon plusieurs, une des pires formes de violation des droits humains en reléguant la victime au simple statut de marchandise.
Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), 92% des victimes de la traite le sont dans le but d’être utilisées à des fins de prostitution. ACP/