Kinshasa, 25 juillet 2020(ACP).- Le leadership féminin doit avoir comme socle, une bonne éducation de base, a soutenu samedi Mme Blandine Mawete, directrice de l’école « Bwanya » dans la commune de Selembao, au cours d’un entretien avec l’ACP.
Mme Mawete a indiqué à ce sujet que l’accès limité des femmes à une éducation de qualité pour l’acquisition des connaissances solides et d’autres nombreuses ressources intellectuelles les empêche de se faire confier des postes de responsabilités.
Selon l’enseignante, les droits des femmes ne sont toujours pas pleinement respectés car le gouvernement ne prend pas de mesures incitatives quant à ce.
Pour leur part, des nombreux parents n’ont pas encore perçu l’obligation de scolariser les filles comme ils les font pour les enfants de sexe masculin. Et pourtant, c’est la voie royale pour pousser la jeune fille à s’émouvoir et s’émanciper au contact de l’école et des collègues.
‘’Une femme instruite connait ses droits qu’elle peut réclamer et ses devoirs qu’elle doit assumer’’, a-t-elle dit, ajoutant qu’à ce niveau elle est consciente de sa valeur intrinsèque. Elle doit plaider pour doter la RDC des femmes valeureuses capables d’apporter leur pierre dans le processus de la reconstruction du pays.
‘La femme constitue l’épine dorsale de toute société parce qu’elle a déjà prouvé ce dont elle est capable pour soutenir non seulement son ménage mais aussi sa nation’’, a-t-elle enrichit. ‘’Investir dans l’éducation des femmes et des filles ouvre la voix à l’égalité entre les sexes, à l’éradication de la pauvreté et à une croissance économique inclusive et permet au pays d’éclore le leadership féminin’’, a-t-elle conclu. ACP/Fng/CL/KJI/MPK