Kinshasa, 25 février 2025 (ACP).- Le rôle de la femme dans l’éducation des enfants et la perception du genre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont été abordé mardi, lors de la troisième journée de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs en matière de protection de l’enfant. Pour rappel, cet atelier a été organisé par le Bureau international des droits des enfants (IBCR). « L’encadrement des enfants en famille doit être un souci majeur des femmes. Elles doivent garantir l’éducation, la santé et un environnement sain pour les enfants, malgré les diverses violences qui existent dans ce domaine », a déclaré Fabrice Kazadi, spécialiste en matière de protection de l’enfant. « Nos discussions ont également porté sur l’analyse de la perception du genre et le rôle des hommes dans la promotion de l’égalité. Nous avons partagé des expériences personnelles, mettant en lumière des attitudes persistantes », a-t-il ajouté. Au-delà des cultures traditionnelles, les hommes ont été appelés à reconnaitre les compétences des femmes, dans le cadre de la promotion de la masculinité positive. « Certains hommes pensent que l’approche genre vient déraciner les femmes de leurs traditions ancestrales. Cependant, l’évolution est palpable, et les hommes doivent accepter et reconnaître les compétences des femmes. La masculinité positive est essentielle pour favoriser un climat de confiance et de tolérance », a indiqué Nenette Musavuli, commissaire Supérieure principale de la police nationale congolaise. La reconnaissance des compétences et du rôle majeur de la femme dans la société sont indispensables pour son épanouissement et celui du foyer. La sociologie moderne souligne cette contribution, essentielle au développement personnel de chaque enfant et à la promotion d’une éducation équilibrée et inclusive. ACP/
Le rôle de la femme dans l’éducation abordé dans un atelier à Kinshasa
Une vue des participants à l’atelier