Kinshasa, 8 août 2024 (ACP).- La lutte contre le VIH-Sida en République démocratique du Congo (RDC) a été examinée jeudi à Kinshasa, lors d’un échange entre la ministre du Genre et la Représentante pays de l’Onu-Sida en RDC.
« Cette réunion visait à relever les défis liés à la lutte contre le VIH-Sida en République démocratique du Congo, un pays qui fait face à des taux alarmants de transmission du virus de la mère à l’enfant », a déclaré Dr. Susan Kasedde Muwanse, Représentante pays de l’Onu Sida en RDC.
« L’importance est d’intensifier les efforts de sensibilisation et de dépistage du VIH/Sida, en particulier parmi les femmes enceintes et allaitantes. Mon inquiétude réside au faible taux de dépistage actuel dans le pays, qui contribue à une transmission élevée de cette pandémie de la mère à l’enfant », a-t-elle ajouté. Susan Kasedde a fait appel à une mobilisation accrue des ressources et des efforts communautaires pour inverser cette tendance en mettant en avant les outils et les connaissances disponibles pour lutter contre ce fléau.
La Représentante de l’Onu/Sida en RDC, a également insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les acteurs politiques, techniques et communautaires pour répondre efficacement aux besoins des femmes, des filles et des familles touchées par le VIH-Sida.
« Je salue à cette occasion, l’expérience et l’engagement de la ministre Léonie Kandolo Omoyi, dans la lutte contre cette pandémie, car c’est grâce à l’information et la détermination des leaders que des progrès significatifs peuvent être réalisés. Nous avons de la chance d’avoir quelqu’un aussi engagé pour mobiliser les ressources nécessaires », a renchéri Dr. Kasedde.
Cette réunion a été une étape importante dans la lutte contre le VIH-Sida en République démocratique du Congo, avec un engagement politique fort et une collaboration efficace pour améliorer la situation et assurer un avenir plus sain pour les générations futures. Il convient de rappeler que l’infection par le VIH est chronique mais maîtrisable.
Grâce au traitement, les personnes vivant avec cette pandémie peuvent vivre longtemps et en bonne santé. Cependant, si elle n’est pas prise en charge à temps, elle peut affaiblir le système immunitaire ou évoluer vers le syndrome d’immunodéficience acquise (Sida). ACP/