Décès de l’ancien président malgache Didier Ratsiraka

Kinshasa, 28 mars 2020 (ACP).- L’ex-président malgache Didier Ratsiraka, officier de marine surnommé « l’Amiral rouge » pour sa politique socialiste, est décédé dimanche matin à  l’âge de 84 ans, a annoncé l’actuel chef de l’Etat, Andry Rajoelina, sur Twitter et repris par des médias étrangers. Hospitalisé en début de semaine pour une grippe, Didier Ratsiraka a été président de l’île de l’océan Indien de 1975 à 1991 puis de 1997 à 2002.

« Les Malagasy (Malgaches) ont perdu un illustre patriote« , a déclaré Andry Rajoelina.
Instigateur de la révolution socialiste malgache qui se révélera un échec économique et social, ce militant anti-colonial, « camarade » de Fidel Castro, a laissé en héritage la « malgachisation » de l’enseignement et du nom des villes, a-t-il ajouté.

Un mouvement de contestation entre 1991 et 1992 l’oblige à quitter le pouvoir et accepter la transition libérale réclamée par son opposant de l’époque, Albert Zafy, qui lui succédera à la tête de l’État. « L’Amiral rouge » reprendra le pouvoir en 1997 mais en sera une nouvelle fois chassé à l’issue de la présidentielle suivante.

Au terme d’un scrutin contesté, des manifestations et des affrontements armés éclatent de décembre 2001 à juillet 2002 dans les rues du pays, entre les partisans de Didier Ratsiraka et ceux de son nouvel opposant, le maire d’Antananarivo, Marc Ravalomanana.

Ce dernier est finalement déclaré vainqueur et Didier Ratsiraka forcé à s’exiler en France pendant neuf ans. En 2003, le président déchu est condamné par contumace à dix ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics puis à cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ses peines seront toutefois annulées en 2009. Ces dix dernières années, il était présent sur la scène politique malgache, régulièrement invité sur les plateaux
de télévision pour livrer ses analyses.

Près de 18 morts dans l’effondrement d’un immeuble au Caire Kinshasa, 27 mars 2021 (ACP).- Les autorités égyptiennes ont extrait 18 corps des décombres dans l’effondrement d’un immeuble dans un quartier populaire du Caire alors qu’un précédent décompte faisait état de cinq morts, ont rapporté dimanche des agences internationale de presse. Samedi matin, un immeuble de neuf étages s’est effondré à Gesr Suez, dans l’est de la capitale égyptienne.

« La salle de crise du gouvernorat a été informée à 3h du matin de l’effondrement d’un immeuble constitué d’un sous-sol, un rez-de-chaussée et neuf étages dans le quartier de Gesr Suez, dans l’est du Caire« , avait écrit le gouvernorat dans un communiqué. « Khaled Abdel Aal, le gouverneur, s’est immédiatement rendu sur les lieux de l’incident accompagné des forces de protection civile« , était-il ajouté.

Il a ordonné la formation d’un comité d’ingénierie chargé d’inspecter les immeubles alentour et d’évaluer l’impact de l’incident. Ces dernières années plusieurs bâtiments se sont effondrés en Egypte, en raison de leur vétusté et du non-respect des règles d’urbanisme. Toujours dans la journée de samedi, un incendie a ravagé des boutiques délabrées près de la gare de Zagazig, dans le nord-est du pays, sans faire de victime. ACP/CL/May

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