Le chef de la CEDEAO réclame «l’union sacrée de tous les Maliens» pour sortir de la crise au Mali

Kinshasa, 29 juillet 2020 (ACP).- Les dirigeants d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont tenu, lundi, un sommet extraordinaire sur la situation au Mali par vidéo-conférence, en menaçant des sanctions à tous ceux qui s’opposeront à son plan de sortie de crise au Mali, ont indiqué mercredi des agences de presse internationale.

Selon ces sources, ce plan prône la formation rapide d’un gouvernement d’union nationale et des élections législatives partielles.

Le Premier ministre Boubou Cissé a finalement confirmé, par le Président Ibrahim Boubacar Keita, la mise en place, lundi 27 juillet dans la soirée, d’un cabinet restreint de six ministres.

Plusieurs figures de la précédente équipe, qui avait démissionné après les législatives de mars-avril, conservent leurs postes: Tiébilé Dramé à la tête de la diplomatie, le général Brahima Dahirou Dembélé à la Défense ou encore Boubacar Alpha Bah à l’Administration territoriale.

Le pouvoir a tout de même fait un geste en direction de l’opposition en confiant le ministère de l’Economie et des Finances à un ex-banquier, Abdoulaye Daffé.

Mais cela ne semble pas suffisant pour l’opposition : le porte-parole du Mouvement du 5-Juin, Nouhoum Togo a souligné que les propositions de la CEDEAO ne semblaient pas répondre aux attentes de l’opposition ni à la volonté du peuple malien.

Alors que la menace jihadiste au Sahel plane sur le Mali, les Chefs d’Etat régionaux s’inquiètent, tout comme les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, d’une déstabilisation du pays Toujours dans l’impasse. ACP/ZNG/CL/KJI

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