Somalie : l’armée américaine reconnaît la mort d’un civil lors d’une frappe aérienne

Kinshasa, 30 Juillet 2020 (ACP).-   Le commandement américain en Afrique (Africom) a reconnu que les bombardements de l’armée américaine  en Somalie, le 2 février 2020,  ont tué une personne et en ont blessé trois autres, ont rapporté jeudi les médias locaux, précisant que cette reconnaissance a été saluée par les défenseurs des droits de l’homme, mais qui reste insuffisante.

Les sources indiquent que c’est seulement la troisième fois en plus de dix ans que Washington admet des victimes civiles en Somalie. Une reconnaissance publiée dans le second rapport trimestriel d’Africom concernant ses frappes aériennes dans le pays.

Des analyses que Washington a dû se résoudre à diffuser après des années de plaintes dénonçant les dommages collatéraux de sa guerre contre les islamistes.

Cette fois, le 2 février dernier, une bombe lâchée sur de présumés shebabs, dans la région de Ji lib,  au sud de Mogadiscio, a tué une personne et blessé trois autres. Selon Amnesty International, il s’agirait d’une femme et trois membres de sa famille, sans aucun lien avec les terroristes.

«Notre but est de toujours minimiser l’impact sur les civils. Malheureusement nous ne visions pas ces gens», a réagi le général Stephen Townsend, le commandant américain en Afrique.

Vingt-sept enquêtes concernant des incidents similaires sont terminées et quatre sont toujours en cours, a précisé le commandement américain. ACP/Kayu/ODM/AWA/NKV

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