Kinshasa,24 septembre 2024 (ACP).-Les enseignants de quelques entités de la République démocratique du Congo (RDC), qui ont déclenché une grève à la rentrée scolaire, ont été appelés à reprendre les cours, après le paiement d’une prime de gratuité, lors d’un entretien mardi à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa.
« Si j’effectue ce déplacement, c’est pour lever l’équivoque. La raison d’être de cette grève n’existe pas, parce que les enseignants attendaient la prime de gratuité qui a été payée. Les enseignants attendaient également une augmentation de salaire ; ce qui a été déjà fait. On a augmenté et, il n’y a plus de raison de rester à la maison. Les enseignants doivent reprendre les cours », a déclaré Jean-Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’Education nationale et initiation à la citoyenneté, en partance pour la province de la Tshopo, dans le nord-est du pays.
« Je vais commencer ma mission à Kisangani dans la province éducationnelle du Haut-Uélé 1, pour faire le constat de la rentrée scolaire; voir si elle est réellement effective. Je vais faire l’état des lieux de cette province éducationnelle. Je vais écouter également les autorités provinciales. C’est à travers tout cela que je vais m’imprégner de vraies réalités de la province éducationnelle de la Tshopo », a-t-il fait savoir, peu avant de s’embarquer pour Kisangani, chef-lieu de la Tshopo. Le vice-ministre de l’Education nationale a, par ailleurs, rassuré les parents d’élèves que le retard de la reprise des cours ne va pas impacter sur le programme de l’année scolaire en cours.
« Même s’ils ont perdu quelques jours, l’année scolaire étant de 220 jours, ils vont travailler durement pour récupérer quelques jours passés en période de grève », a dit Jean-Pierre Kezamudru. Le 2 septembre courant, tous les élèves du primaire et du secondaire avaient repris le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national de la RDC.
Cependant, un mouvement de grève a été constaté dans quelques entités où les enseignants réclamaient l’amélioration de salaire et des conditions de travail. Selon le vice-ministre de l’Education nationale, ces revendications ont trouvé des réponses satisfaisantes auprès du gouvernement, étant donné que le salaire a été augmenté et la prime de gratuité, tant réclamée par le ban enseignant, a été également payée. Après la Tshopo, le vice-ministre Jean-Pierre Kezamudru est attendu dans la province du Haut-Uélé, où il va aussi participer à une grande messe du centenaire de la paroisse de Niangara.
ACP/