« La réponse à la crise humanitaire en RDC n’est pas satisfaisante jusque-là » (Chef adjoint de la MONUSCO)

Goma, 10 mai 2023 (ACP).- La réponse à la crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), n’est pas satisfaisante jusque-là, a révélé, mercredi à Goma, une délégation mixte des diplomates et humanitaires, en séjour dans la province du Nord-Kivu pour évaluer ladite crise, a constaté l’ACP.

 « Cette mission est importante pour continuer à faire le plaidoyer,  y compris au niveau international sur la situation humanitaire en RDC. Elle va booster encore plus les partenaires humanitaires à faire plus, puisque la réponse n’est pas satisfaisante pour le moment, tellement que les besoins sont élevés », a indiqué le Chef adjoint de la MONUSCO, coordonnateur des questions humanitaires et chef de la délégation, Bruno Le Marquis, au sortir de l’audience lui accordée par le Gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima.

Après des explications reçues du Gouverneur, la délégation est
descendue dans les sites de déplacés de Bulengo, à l’Ouest de la ville de Goma, avant de chuter par le camp de Rusayo, situé au pied du Nyiragongo.

Dans ces deux sites, la délégation a été témoin des conditions dans lesquelles vivent ces hommes, femmes et enfants poussés loin de leurs milieux de vie à la suite de la barbarie humaine.

Bruno Le Marquis

« Quand on a vu, voir c’est croire et ensuite on peut mettre en
exergue toutes ces crises humanitaires, cette misère et tous ses symptômes  qui sont dus à cette situation », a déclaré Bruno Le Marquis.

Avec les autorités provinciales, la délégation a mis à profit
l’opportunité pour plancher sur les conditions de retour des déplacés dans leurs entités d’origines, en prenant en compte toutes les contraintes y relatives.

En mars dernier, l’ONU citant des sources humanitaires, avait chiffré à plus de 100 000 personnes, le nombre de déplacés des suites  des attaques de groupes armés, dans la province du Nord-Kivu.

Son porte-parole, Stéphane Dujarric, avait déclaré que plus de 50 000 personnes ont été déplacées de la cité de Rutshuru pour trouver refuge à Kibirizi, fuyant les attaques du M23.

Aussi, quelques 55.000 autres personnes, du territoire de Masisi, avaient fui vers les villages voisins, et vers la ville de Goma et vers la cité de Minova (Sud-Kivu), avait-il ajouté.

ACP/

 

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