Le président du CES plaide pour la mise en place du Conseil national de l’environnement

Kinshasa, 5 décembre 2021 (ACP).- Le président du Conseil économique et social (CES), Jean-Pierre Kiwakana, a plaidé samedi, dans son discours de clôture de la session ordinaire d’octobre 2021 de son institution, pour la mise en place du Conseil national de l’environnement pour un pilotage transversal et efficace de la politique environnementale et climatique de la RDC.

Jean-Pierre Kiwakana a également demandé que soit affecté,  dès 2022, 10% du budget national à la riposte climatique (adaptation et atténuation), ainsi que la mise en place d’une justice climatique et une politique d’adaptation par et pour les femmes.

Tout en soutenant que la RDC se trouve au cœur des enjeux climatiques, à la fois comme pays contributeur à l’atténuation des causes du dérèglements climatiques, mais également comme victime devant faire face aux impacts de plus en plus sensibles de ces dérèglements, il a aussi souhaité, la mise en place d’une politique nationale des emplois verts, pour doter la Jeunesse des moyens de bâtir l’économie inclusive durable et la concrétisation du projet du gouvernement de plantation d’un milliard d’arbres à l’horizon 2023.

Réforme du système éducatif et mise en place d’un observatoire de la bonne gouvernance

Le président du Conseil économique et social a, en outre appelé à la réforme du système éducatif.

«Le CES continuera à insister sur la nécessité d’une vraie réforme et de la mise en place d’un meilleur système éducatif. Il nous faut  parallèlement mettre en place des programmes de renforcement et de promotion de la cellule de base : la famille», a-t-il dit.

Il a, à cette occasion, appelé à un sursaut patriotique  ainsi qu’ à la restructuration de cet important chantier de l’éducation car, a-t-il ajouté, ses conséquences détermineront la qualité et le niveau du congolais  futur.

Le CES  propose la mise en place d’un observatoire de la bonne gouvernance , a fait savoir le président du CES , ajoutant  que c’est à l’Etat et au  gouvernement de définir la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources nationales, économiques et sociales  consacrées au développement du pays.

Pour lui, la bonne gouvernance est une boussole sans laquelle l’action du gouvernement au service d’un grand nombre ne pourra permettre de gérer les moyens dont dispose l’Etat pour satisfaire la demande sociale de la RDC.

«Si l’action de contrôle des entreprises du Portefeuille a permis une embellie financière qu’il nous faut saluer, il ne faudrait pas perdre de vue la mission première de ces entités, qui est de rendre un service public», a-t-il souligné, ajoutant qu’à la gabegie financière  s’est greffée naturellement une dégradation de la qualité des services rendus. ACP/CL/Awa/Lys

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