Goma, 23 avril 2024 (ACP).- Une réunion mixte, chargée de diagnostiquer la situation sécuritaire dans la ville de Goma ainsi que dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a débuté mardi au chef-lieu de cette province.
« Au regard du tableau sécuritaire sombre qui affecte les communes de Karisimbi et Goma et leurs environs ainsi que les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru, l’autorité provinciale a pris l’option d’organiser une réunion mixte de sécurité élargie entre ces différentes entités en vue de partager les informations, des expériences et de trouver des solutions coordonnées, cohérentes et conjointes », a fait savoir le commissaire divisionnaire Jean-Romuald Ekuka Lipopo, vice-gouverneur du Nord-Kivu.
« Le souci est de faire participer la population à la formulation des réponses sécuritaires efficaces », a ajouté l’autorité provinciale dans son mot à l’ouverture des travaux.
Outre les membres des comités restreints de sécurité, ces assises ont mis autour d’une table les délégués de la société civile des entités concernées, les représentants des déplacés de guerre et ceux des mouvements citoyens, les élus du peuple au niveau provincial et communal ainsi que les responsables des médias publics (ACP et RTNC).
Le vice-gouverneur Jean-Romuald Ekuka Lipopo a exhorté les participants de contribuer efficacement au renforcement des mesures sécuritaires des personnes et de leurs biens dans la ville de Goma et ses alentours.
Vue de quelques participants
Ils ont pris part, la veille, à une séance de renforcement des capacités en matières de gouvernance et de triangle sécuritaire, de fonctionnement et missions des comités de sécurité ainsi qu’en méthodologie de diagnostic.
La ville de Goma et quelques entités voisines dont les territoires de Nyiragongo et Masisi font face à une insécurité criante, suite notamment au nombre important des déplacés internes fuyant les exactions du M23, ainsi que la détention illégale et clandestine des armes légères par des civils.
Des cas d’assassinats, de meurtres, d’extorsions, de kidnappings et enlèvement, de viols et de largage des bombes devenus monnaies courantes sont enregistrés du jour au jour. ACP/
