Kinshasa, 18 décembre 2024 (ACP).- Les instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques de la République démocratique du Congo ont été appelés, mercredi, à renforcer leur collaboration en vue d’améliorer la gouvernance administrative, financière et patrimoniale, lors de l’ouverture à Kinshasa, de la 46ème session ordinaire du Conseil d’administration desdits instituts.
« Dans cet élan, les itinérances académiques entreprises par le Conseil d’administration des Instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques (CAISTAT) ont pour objet, entre autres, de renforcer la collaboration entre les établissements de notre ressort, de palper du doigt les réalités de terrain et d’entrevoir les possibilités d’améliorer la gouvernance académique, administrative, financière et patrimoniale », a déclaré le professeur émérite Nestor Mpeye, président du CAISTAT.
Il a fait savoir que le regroupement des instituts supérieurs en réseaux thématiques traduit le souci de se déployer pour un meilleur encadrement et pour une collaboration efficiente et efficace. « Au départ, le Conseil d’administration qui n’avait que 40 institutions d’enseignement supérieur et universitaire sous sa juridiction, en compte aujourd’hui 300. Cette dilatation de notre système éducatif crée de nombreux défis dont les difficultés d’encadrement des établissements », a précisé le professeur Mpeye.
Les établissements de l’ESU confrontés au manque d’infrastructures
Par ailleurs, le président de CAISTAT a signalé que plusieurs établissements supérieurs techniques de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) sont confrontés au manque d’infrastructures adéquates, compromettant leur bon fonctionnement. Au premier rang des obstacles, l’on note la mauvaise gouvernance qui est la porte à de nombreux problèmes qui paralysent ces établissements.
« Nous pouvons relever aussi d’autres problématiques courantes, notamment le manque d’infrastructures, la gestion inadéquate des ressources humaines, l’influence politique, le manque de participation des parties prenantes, l’insuffisance de planification stratégique, le manque de responsabilisation », a-t-il révélé.
Ces assises vont aborder plusieurs questions à l’actif des établissements supérieurs techniques du pays. Il s’agit, entre autres, de l’exécution des décisions et recommandations de la 45ème session ordinaire du CAISTAT, l’examen du dossier de la mutation de l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM-Kinshasa) en Haute école des sciences de santé (HESS-Kinshasa), ainsi que des dossiers administratifs et juridiques. ACP/