Tshikapa, 13 juillet 2022 (ACP).- La Kadima Foundation a organisé une session de renforcement des capacités d’une dizaine de journalistes de la province du Kasaï, le mercredi, sur les émissions et informations sans incitation à la haine tribale dans l’espace grand Kasaï.
D’après Abbé Mbinda Anthanase, chef d’antenne de la Kadima Foundation dans la province du Kasaï, l’objet de cette session d’un jour, est de contribuer à la promotion d’un dialogue social permanent et à la cohésion intercommunautaire durable, à travers la radio au Kasaï.
« C’est pourquoi nous avons pensé aux professionnels de médias, pour qu’à travers eux, les communautés de la région du Kasaï qui ont vécu les conflits il y a quelques années puissent cultiver l’amour, la tolérance, l’impartialité et la cohabitation pacifique au travers différentes émissions et informations qu’ils diffusent dans leurs organes de presse« , a précisé Abbé Mbinda Anthanase.
Plusieurs modules ont été au rendez-vous notamment, les fondamentaux du journalisme, journaliste pour la communication sur la cohabitation pacifique et la cohésion sociale ; journaliste pour quelle communication dans la zone post-conflit, décortiqué par Maclaurain Tshimanga, président sectionnaire de l’UNPC Kasaï.
Ainsi que délit de presse : conséquences et répercutions sur le journaliste et sa profession ; ainsi que les médias, un organe régulateur et pacificateur des zones en crise de cohabitation, exposé par Maître Bernard Kasonga, avocat au barreau du Kasaï.
Cette session de renforcement des capacités de journalistes rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « appui à la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans l’espace grand Kasaï », avec l’appui financier du haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés UNHCR. ACP/kayu/OB/MNI/CDN/HBB
