Kisangani, 29 Novembre 2020 (ACP).- Le premier président de la Cour d’appel de la Tshopo, Me Bavon Kesanda Mukendi Nkokesha a présidé, samedi, l’audience solennelle de la rentrée judiciaire, en présence du gouverneur Louis-Marie Walle Lufungula ainsi que d’autres personnalités de marque, notamment le vice-président de l’Assemblée provinciale, le maire de la ville et le bourgmestre de la commune Makiso.
Dans son intervention, le premier président de la Cour d’appel de la Tshopo a insisté sur la discipline des magistrats dans l’exercice de leur fonction étant donné que les lois de la République leur confèrent pleins de pouvoirs qu’ils ne peuvent pas exercer de n’importe quelle manière au risque de tomber dans l’arbitraire.
Par ailleurs, Me Bavon Kasenda a évoqué quelques valeurs qui caractérisent les magistrats, à savoir : la compétence, le dévouement, la ponctualité, la rigueur, la responsabilité, l’honnêteté, l’équité, le civisme, l’impartialité, la courtoisie.
Il les a invités à s’abstenir des pratiques telles que l’immoralité, l’ivrognerie, le vagabondage sexuel.
S’agissant du décalage de la date de la rentrée judiciaire, le premier président de la Cour d’appel de la Tshopo l’a expliqué par le fait qu’il n’y a pas longtemps qu’il venait de renouveler son serment.
Il venait d’arriver à Kisangani il y a à peine un mois et demi, a-t-il dit, rappelant qu’il se trouvait dans la capitale Kinshasa pour la rentrée judiciaire de la Cour de cassation.
Il fallait en outre, un peu de temps pour réunir les moyens financiers nécessaires à l’organisation de cette rentrée à la Cour d’appel de la Tshopo.
Il a à cet effet, remercié le gouvernement provincial de la Tshopo pour son soutien.
Pour sa part, le procureur général près la Cour d’appel de la Tshopo, Me François Bokota Basila a, dans sa mercuriale, parlé de son implication dans l’exécution des décisions de justice.
De son coté, le bâtonnier du barreau de la Tshopo , Me Firmin Yangambi Libote a , lors de son intervention, plaidé pour que la Cour s’active afin que les auteurs des graves crimes contre l’humanité soient déférés devant une juridiction compétente autre que la Cour d’Appel. ACP /Kayu