Kinshasa, 28 décembre 2020 (ACP).- La situation des embouteillages fréquents à Kinshasa a encore empiré depuis quelques semaines, à cause de l’état de délabrement avancé de bon nombre des routes secondaires, dans plusieurs communes de la capitale, a constaté, lundi, l’ACP, lors d’une ronde dans quelques quartiers de la ville.
Ces routes secondaires que les conducteurs de véhicules, principalement les chauffeurs de transport en commun empruntent pour contourner les embouteillages, sont pour la plupart embourbées suite aux pluies diluviennes fréquentes actuellement dans la capitale.
Cette situation a engendré quelques fois des altercations entre ces automobilistes les habitants de bon nombre des quartiers qui, pour les empêcher de passer et protéger leur voie de passage se permettent de barricader les voies par des ferrailles et des branches d’arbres.
Certains chauffeurs interrogés, à ce sujet, ont affirmé recourir à ces routes secondaires pour notamment maintenir leur rythme de travail et faire les recettes prévues, malgré les embouteillages et les contraintes du couvre feu.
Pour eux, l’état de ces routes embourbées est une des principales difficultés qui s’ajoutent aux problèmes de transport, qu’ils encourent en longueur de journée en plus des tracasseries policières.
Selon certains observateurs, les autorités municipales et leurs chefs des quartiers, en synergie avec la police devraient réprimer ce genre de comportement incivique consistant à bloquer le passage des véhicules sur les routes secondaires, dont la prise en charge est de l’apanage de l’Etat.
Engouement dans les arrêts de bus
En outre, un engouement quasi permanent des populations continue à être observé dans plusieurs arrêts de bus, surtout ceux à destination des grands marchés de la capitale, en prélude de la fête de Nouvel an.
Ces déplacements massifs qui ont débuté depuis deux semaines avant la Noël, convergent notamment vers le marché central de Kinshasa, dans la commune de Kinshasa, le marché Simba Zikida, dans la commune de Barumbu, le marché Gambela, dans la commune de Kasa-Vubu ainsi que le marché de Liberté, dans la commune de Masina.
Dans les arrêts de bus, ces populations se bousculent pour attraper un bus et dans les marchés précités, ils font la même chose pour se procurer entre autres des nouveaux vêtements, des vivres et des accessoires en préparation de la fête de Nouvel an.
Il y a eu lieu signaler que ces populations, pour atteindre leurs différentes destinations, sont obligés de braver des difficultés de terrain qu’entourent des phénomènes tels que le « Demi-terrain », « la spéculation de prix de transport » et les embouteillages dans quelques grands artères de la capitale.
Cependant aux environs de ces marchés, certains jeunes, voyant l’ampleur de la boue sur les avenues internes de ces lieux de négoce, improvisent le service de nettoyage des pieds de touristes.
Le respect des gestes barrières, tells que édictés par le gouvernement est, quant à lui, quasi inexistant.
ACP/Kayu/NKV