Kinshasa, 8 novembre 2024 (ACP),- L’audience de vendredi consacrée à la poursuite de l’instruction en appel devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, en République démocratique du Congo dans l’affaire du coup d’Etat étouffé, a été renvoyée au lundi 11 novembre, a-t-on appris de source judiciaire.
« Au regard du temps, la Cour se trouve dans l’obligation de lever la séance pour la renvoyer à l’audience de lundi, 11 novembre à 9h00, souhaitons que la pluie ne nous fasse pas préjudice comme aujourd’hui, car le ministère public était déjà là à 9 h00, d’ailleurs la Cour l’a félicité. Alors devant la Cour la part des responsabilités revient aux avocats qui ont failli aujourd’hui parce que la quasi-totalité se trouve de l’autre côté des états généraux de la justice en train de parler aussi utilement pour la bonne évolution de droit », a déclaré Kilensele Muke, juge président.
Depuis le début de cette audience, 8 sur les 37 prévenus ont été auditionnés dans une série des questions.
Ces prévenus ont été condamnés à la peine de mort au premier degré par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe. Ils sont accusés au second degré pour les mêmes griefs qu’au premier notamment le meurtre, la tentative d’assassinat et l’association des malfaiteurs.
Ces derniers avaient tenté de renverser le pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), la nuit du 18 au 19 mai 2024 en s’attaquant au Palais de la Nation, l’un des bureaux du président de la République situés dans le nord de Kinshasa, capitale du pays.
Le belge Jean-Jacques Wondo, expert militaire travaillant avec les renseignements congolais, est considéré comme le concepteur (…) du coup d’État étouffé.
Parmi ces prévenus figurent également Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, considéré comme le chef des assaillants.
ACP/C.L.