Kinshasa, 05 juin 2023 (ACP).- Le partage des informations sur les enjeux et le cadre mondial de la biodiversité, a été au centre d’un atelier lundi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, entre les membres du Cadre de concertation des organisations de la société civile et des peuples autochtones sur la biodiversité (COSPAB-RDC), a constaté l’ACP.
« L’atelier a consisté de manière globale à partager des informations avec les membres du Cadre de concertation des organisations de la société civile et des peuples autochtones sur la biodiversité (COSPAB-RDC) sur les événements en lien avec la CBD. Il était aussi question de faciliter l’appropriation des résolutions issues du dialogue national sur les AMEC, et d’assurer la vulgarisation de la cible 3 du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal, avant de discuter sur l’évolution du processus de reconnaissance des aires et territoires conservés par les peuples autochtones et communautés locales (APAC) ainsi que de plaider pour la révision de la loi sur la conservation de la nature », a expliqué Léonard Bombolo Bosenge.
De son côté, le représentant de la Direction du développement durable, Niky Kinguni, a félicité les organisateurs pour la tenue dudit atelier, tout en notant que depuis la 15ème Conférence des Parties à la Convention sur la Biodiversité Biologique (COP 15), beaucoup de résultats ont été obtenus.
L’adoption du nouveau Cadre mondial post 2020 par les Etats, dont la RDC, ainsi que plusieurs évènements se sont succédés, notamment l’élaboration et la soumission auprès du Bureau de la Commission socio-culturelle, Environnement et PAJ, aux fins d’appropriation, la Note de position du COSPAB sur la proposition de loi modifiant et complétant la loi relative à la conservation de la nature par l’équipe des experts du Secrétariat de ladite organisation et la tenue du Dialogue National de capitalisation des acquis et de la prise en compte des droits des communautés locales et peuples autochtones pygmées dans la mise en œuvre du nouveau Cadre Mondial post 2020 de la Biodiversité.
Le coordonnateur du Cospab, Joseph Itongwa, a salué le dynamisme de tous les acteurs de cette plateforme qui, selon lui, est la preuve des efforts de tout le monde.
Le Cospab a évité d’aller précipitamment dans la formalisation, mais il a opté pour un cadre où il faut d’abord mettre en avant le travail, les thématiques et les réflexions. Et cela, c’est pendant plus de deux ans qu’on a changé la tendance des structures de la société civile au niveau de la sous-région, a-t-il souligné.
ACP/ODM
