Plaidoyer pour l’institution d’une Journée nationale de la mémoire en RDC

Kinshasa, 16 novembre 2020 (ACP).- Le sénateur et écrivain congolais Didier Mumengi a plaidé, samedi, pour l’institution en RDC d’une Journée nationale de la mémoire, visant à « réécrire l’histoire de la RDC », dans son intervention au 101ème atelier de la structure culturelle « Atelier pour le leadership, l’excellence et la formation  (ALEF), organisé samedi à l’Institut français de Kinshasa, dans la commune de Gombe.

Selon lui, il convient d’instituer la journée nationale de la mémoire « pour liquider toutes les remarques de ce passé qui ne passe toujours pas et de le rendre commémorable par les générations présentes et futures. Une manière de réécrire l’histoire en  conjuguant au plus que parfait l’intégralité universelle des civilisations noires ».

L’atelier a été essentiellement consacré à la recension de  trois  œuvres littéraires de Didier Mumengi par un groupe d’écrivains congolais, à savoir : « La rumba congolaise : histoire et économie » exposé par Nick Elebe, « Réécrire l’histoire » par Serge Maabe ainsi que « Le baptême des baptisés » par Alfred Dibandi.  Dans les deux derniers ouvrages,  l’auteur, tels que récapitulé par ces écrivains, encourage la commémoration de cette journée  comme moyen d’éveil de conscience de chaque congolais vis-à-vis de tout ce qui menace la mémoire nationale et  de susciter son action pour  la défense des valeurs culturelles des civilisations noires.

Modélisation économique de la rumba congolaise

Par ailleurs, l’écrivain Nick Elebe qui recensé le livre « La rumba congolaise : histoire et économie », a énuméré quelques suggestions clés pour transformer la rumba congolaise comme patrimoine national  et haut  cette branche musicale à l’échiquier international.

Pour l’auteur, la transformation de la rumba congolaise en patrimoine nationale, consiste à lui conférer à la foi une réalité économique et une valeur mémorielle et communicationnelle.

De ce fait, il évoque na la nécessité de créer une académie nationale de la rumba en art, et une journée nationale de la rumba, qui en depti de la commémoration de légendes de ce style de musique, aura à inclure aussi une dimension pédagogique. Ce qui va conduire à la mise en place d’un programme national d’enseignement de la rumba et des valeurs traditionnelles qui l’entourent, entant miroir de la culture congolaise.

ACP/Kayu/ODM/Nig/ MNI

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