Kamina, 20 août 2020 (ACP).- Le soja reste la culture vivrière qui n’attire pas d’engouement des planteurs dans le Haut Lomami malgré ses avantages sur le plan de la santé, a indiqué mercredi un groupe d’agronomes lors d’un entretien avec l’ACP.
Selon ces techniciens de l’agriculture, les planteurs se consacrent plus aux cultures de manioc, de maïs qui sont les aliments de base ainsi que sur celles d’arachides et de haricots pour des besoins commerciaux.
Face à cette situation, ils préconisent l’organisation d’une campagne de sensibilisation des planteurs, sur le bienfait de la culture et la consommation de soja dans la lutte contre la malnutrition et le marasme qui frappent plusieurs enfants à bas âge dans certains villages de la province.
Dans le Haut Lomami, le soja est cultivé faiblement dans le territoire de Malemba Nkulu avec une production de 124 tonnes pour 324 planteurs sur une superficie emblavée de 155 hectares. Et dans le territoire de Bukama, la production a été de 161 tonnes pour 905 planteurs sur une superficie emblavée de 230 hectares, signalent les statistiques de l’année 2019 des services de l’Agriculture de ces deux territoires.
ACP/FNG/ODM/Awa/NKV/MNI