Kinshasa, 25 avril 2024(ACP).- La souveraineté nationale de la République démocratique du Congo a été réclamée par le chorégraphe Abdel Mamusta Malick, jeudi dans la soirée, au cours d’un spectacle de danse et slam intitulé « A quel prix », organisé au Centre Culturel Mikanda (CCM), à N’djili, est de Kinshasa. « A travers ce spectacle de danse et slam, je réclame la souveraineté de la République démocratique du Congo, parce que le peuple Congolais est en train de vivre une histoire qui a été sombre pour le peuple rwandais, ça devrait être une leçon de résistance mais malheureusement », a fait savoir Abdel Malick Mustafa Maliki appelé affectueusement ‘’Mamusta’’.
« Le génocide de 1994, depuis ce temps, le Rwanda garde les os de leurs propres parents, le mois d’avril de chaque année des familles pleurent et remuent les souvenirs. C’est une histoire qui reste dans la mémoire de chaque Rwandais. Le mal est que très souvent ils se limitent aux témoignages des rescapés sans l’histoire. Le Rwandais devrait être un bon exemple de la résilience dans la région des grands lacs, mais c’est bien lui qui essaie de faire vivre les autres pays les choses qu’eux-mêmes n’arrivent pas à laisser partir », a-t-il dit.
Il a en outre souligné que ce spectacle de danse et slam est aussi une fiction qui rattrape les humains du Rwanda et de la République Démocratique du Congo suite à une situation qui a déstabilisé la vie des peuples à la liberté conquise depuis 1960. Ce chorégraphe a laissé entendre que la réalité du Kivu où une partie de la jeunesse vit toute forme de déséquilibre, et maintenant elle revient sur les pas de ses actions, sur les efforts des vaillants qui ont lutté pour conserver les valeurs humaines, et questionne la conscience des aînés, à quel prix vaut chaque décision ? Chaque silence ? Chaque trahison ? Né à Goma le 24 avril 1990, Abdel Malick Mustafa Maliki est danseur interprète, chorégraphe, dramaturge, entrepreneur humanitaire, culturel et aspirant auteur.
Son engagement dans l’art renferme une expression à la dimension mimique, écrite, et gestuelle, qui lui permet de libérer l’angoisse et l’amertume au fond de son âme et de son esprit. En 2010, il se lance dans l’art avec l’encadrement de Yves Ndangano, après l’obtention de son diplôme d’état en techniques sociales. Celui-ci est devenu son directeur artistique dans Sangoa compagnie de Don Tshibanda pour les arts et la cohésion sociale. En 2017, il devient directeur artistique dans Sikilik’afrika et dans différents projets qui l’ont emmené à servir l’humanité. Co-fondateur de Esangam’ arts et initiateur de la Fondation Maisha Plus, son enthousiasme dans l’art et le monde humanitaire tourne en priori autour du bien-être des enfants, et de la jeunesse de manière a’ donner vie à l’espoir dans chaque être humain sur la terre.
Actif dans différents projets cinématographiques comme scénariste, dans la dramaturgie, des moments de partage avec les enfants orphelins et enfants de la rue comme philanthrope.ACP/