Agression rwandaise : la convocation d’une session extraordinaire sollicitée à l’Assemblée nationale

Kinshasa, 30 janvier 2025 (ACP).- La convocation d’une session extraordinaire a été sollicitée, dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), pour  une mise en lumière des défis humanitaires engendrés par l’agression rwandaise, a appris jeudi l’ACP dans un entretien.

« J’ai déposé une lettre au bureau de l’Assemblée Nationale pour une demande de convocation d’une session extraordinaire sur l’agression du Rwanda dans l’Est de notre pays, la République démocratique du Congo. Au cours de cette session extraordinaire, il sera essentiel de faire un état de lieu détaillé de la situation dans l’Est du pays, en mettant en lumière les défis …humanitaires et sociaux engendrés par cette agression », a indiqué Pierre Nyenemo Sanguma, député National élu du Sud-Ubangi.

Et d’ajouter : « il est essentiel d’évaluer la portée des menaces auxquelles nos populations sont confrontées. Cette agression a exacerbé les souffrances des citoyens et a engendré une crise humanitaire que nous ne pouvons ignorer », a déclaré le représentant du peuple. Le député  national a appelé le gouvernement à réaffirmer son engagement  à œuvrer pour la protection des droits de la population, en appelant à la solidarité nationale et à une réponse concertée face à cette crise. Et de renchérir : « Il est impératif que nous, en tant que représentants du peuple, prenions des mesures urgentes et efficaces pour protéger notre territoire, soutenir nos populations affectées et garantir la sécurité de notre pays. Ensemble, nous devons nous mobiliser pour garantir la sécurité et le bien-être de nos concitoyens ».

La situation humanitaire est extrêmement inquiétante, selon l’organisation mondiale de la santé, annonçant que la distribution d’aide humanitaire a dû être suspendue, en raison de la situation sécuritaire. La ville de Goma compte environ 500.000 déplacés, depuis début janvier, selon la ministre des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, au conseil de sécurité des Nations unies mardi dernier. ACP/

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