Kinshasa, 04 mars 2025 (ACP).- Des élèves filles de l’école « La samaritaine » à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), ont été appelées à embrasser des filières techniques, lors d’une conférence organisée mardi, sous le thème : » Le choix d’avenir et de carrière pour les jeunes filles finalistes des humanités »
«Chères jeunes filles, travaillez très bien, car c’est en travaillant et en étant compétente que nous allons sauver le pays. Je vous encourage à embrasser des filières techniques, qui jadis étaient réservées aux hommes, pour que vous soyez compétitives en vue d’inspirer les autres», a déclaré Claver Nazui, préfet de cet établissement. « La jeunesse est la première ressource naturelle. J’encourage toutes les jeunes filles à ne pas prêter attention aux préjugés, c’est mieux d’intégrer les domaines techniques qui ont besoin de votre apport. Il faut seulement croire à vos potentiels », a-t-il ajouté. Selon M. Nazui, les femmes peuvent évoluer et évoluent déjà dans tous les domaines de la vie. Il n’y a pas un secteur réservé à un seul genre ou un sexe. L’homme et la femme se complètent. Pour sa part, Mme Diane Panzu, ingénieure agronome, a exhorté les jeunes filles finalistes à faire un bon choix de carrière pour un avenir meilleur.
« Les filles en sciences sont aussi capables de faire ce que font les hommes. Vous êtes des femmes de demain et que l’avenir du pays vous appartient. Alors, vous devez être consciencieuses et déterminées parce que c’est la détermination qui vous permettra d’atteindre vos objectifs », a-t-elle indiqué, avant de souligner que les filles sont aussi douées que les hommes dans le domaine de l’ingénierie. Ce qui compte c’est avoir de l’ambition.
« Aujourd’hui, les machines sont désormais conçues en fonction des usages et non en fonction de la technique, alors cette mutation de l’ingénierie fait en sorte qu’il est primordial que les femmes soient au cœur des projets au même titre que les hommes, afin de répondre aux besoins de la société », a-t-elle enchéri. Elle a fait savoir que la science est un bien commun qui n’a pas toujours été partagé. Les femmes ont, pendant longtemps, été exclues et elles doivent se battre pour mener des initiatives pour améliorer leur représentativité dans le domaine des sciences.
Cette conférence a été organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’ingénierie pour le développement durable, célébrée le 4 mars de chaque année. ACP/