La violence à l’égard de la femme constitue un recul à la démocratie, selon une avocate

Kinshasa, 07 juillet 2020 (ACP).–  Mme Blandine Mubayi, avocate au barreau de Kinshasa/ Gombe, a reconnu lors d’un entretien lundi avec l’ACP, que la violence sous toutes ses formes  à l’égard de la  femme constitue  un recul à la démocratie et un frein à son émancipation.

Selon madame Mubayi, les différentes violences basées sur le genre découragent la femme à tel point qu’elle ne peut pas prendre des initiatives pour contribuer au développement de son milieu et ne peut pas s’exprimer alors qu’en démocratie, le pouvoir est aux mains du peuple dont la femme. Il en a pris pour preuve, la situation des femmes dans le monde rural que la société considère comme ‘des bonnes à rien qui ne savent que travailler au champ et procréer’’.

Si le pays ambitionne d’atteindre des objectifs du développement durable(ODD), il doit embarquer la femme dans toutes les actions à entreprendre et pour y parvenir, elle doit être encouragée par son compère l’homme.     

Il y a donc nécessité d’investir sur tous les plans sur les femmes et les jeunes filles et assurer tant leur protection que leur  promotion  qui doivent être des réalités et non de simples slogans, a-t-il dit, avant d’ajouter: « ce sont des nations qui ont cru en la capacité des femmes qui ont progressé ».

‘’Investir dans la femme et la fille reste une approche juste et cohérente pour lutter contre les discriminations économiques, sociales et culturelles pour la restauration de leurs droits’’ a conclu Me Mubayi. ACP/Kayu

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