Kinshasa, 02 Mai 2024 (ACP).- Une série d’activités pour honorer la mémoire de 22 journalistes assassinés en République démocratique du Congo va être lancée le 09 mai à Kinshasa, en marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a-t-on appris jeudi dans un entretien.
« En mémoire de 22 journalistes élevés au rang des Martyrs de la liberté de la Presse en République Démocratique du Congo, les activités prévues vont être lancées le 09 mai et se dérouleront tout au long de ce mois à Kinshasa et en dehors de la capitale congolaise. La clôture interviendra le 2 novembre 2024, à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre des journalistes », a déclaré Grâce Kangundu, présidente de l’Association congolaise des Femmes journalistes de la Presse écrite (ACOFEPE).
Elle a fait savoir que le lancement de cette série d’activités va démarrer avec une journée ‘’porte ouverte’’ et une exposition photo rendant ainsi hommage aux journalistes assassinés, puis viendra en date du 14 mai de l’année en cours, une rencontre entre les professionnels des médias à la place des évolués pour saluer la mémoire de leurs confrères disparus et signer un livre d’or en leur honneur. Le 18 mai, a-t-elle précisé, l’ACOFEPE, en collaboration avec la Coordination estudiantine de l’Université pédagogique nationale (UPN), animera une conférence-débat avec les étudiants de la faculté des Sciences de l’information et de la communication (SIC) sur les risques liés au métier de journaliste.
Ces activités représentent un pas important vers la reconnaissance et la justice pour les journalistes tombés dans l’exercice de leur métier, et soulignent l’importance cruciale de protéger la liberté de la presse dans le monde entier. L’argumentaire du plaidoyer a été déclaré recevable par le gouvernement congolais le 3 novembre 2023 à Kinshasa. Cette initiative est coordonnée par l’ACOFEPE, le groupe de presse ‘’La Référence Plus’’, l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) et l’Observatoire des médias congolais (OMEC), avec le soutien de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH). ACP/
