Kinshasa, 15 novembre 2024 (ACP).- L’utilisation abusive du téléphone portable chez les jeunes a été révélée comme étant un des éléments dévastateur de la santé de ceux-ci et les expose au risque de développer une tumeur cérébrale, a appris l’ACP vendredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lors d’un entretien.
« L’utilisation abusive du téléphone portable chez les jeunes nuit à la santé du cerveau et les expose au risque de développer une tumeur cérébrale. Au bout de 25 ans, le cerveau aurait trois fois plus de probabilité de développer ce type de pathologie pour ceux qui utilisent le téléphone pendant longtemps. Pour avoir été en contact prolongé avec un téléphone portable, ce danger augmente de manière significative », a déclaré Marie Jeanne Mosuwa, médecin généraliste au centre de santé « Dieu en action ».
Selon Mme Mosuwa, également coordonnatrice de l’ONG « Espoir », garder son téléphone pendant longtemps auprès de soi, peut avoir de graves répercussions sur la santé et amener les cellules à développer cette pathologie de tumeur cérébrale.
« Ceci est une raison de plus pour appeler la population à mener des actions concrètes liées notamment à la sensibilisation de l’utilisation abusive du téléphone portable, en mettant un accent sur les jeunes adolescents qui passent leur temps sur les réseaux-sociaux en vue de stopper ce phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société », a-t-elle ajouté.
Pour remédier contre cette pratique, Mme Mosuwa a recommandé notamment à la population plus particulièrement aux jeunes, d’éviter l’utilisation du téléphone dans les ascenseurs et les véhicules car cela augmente l’exposition aux ondes magnétiques, de privilégier les conversations courtes, d’éviter de dormir avec son téléphone et de le mettre sous son oreiller, d’éviter de passer un appel pendant qu’il est branché et d’interdire l’utilisation du téléphone portable aux enfants.
Elle a beaucoup plus mis en garde ceux-là qui utilisent leur portable comme une alarme.
Créée en mars 2022, cette structure située à Limete, au centre de Kinshasa, milite pour l’éducation de la jeunesse ainsi que l’autonomisation de la femme. ACP/C.L.