Tshopo : les stratégies de prévention des victimes des violences sur le genre évoquées

Tshopo, 26 avril 2024 (ACP).- Les stratégies d’intervention par rapport à la prévention et à la protection des victimes des violences basées sur le genre (VBG) ont été évoquées vendredi à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo dans le nord-est de la République démocratique du Congo, lors d’une tribune d’expression populaire.

« Nous avons préféré réunir la tripartite des femmes des Organisations du développement durable (ODD), des Organisations de la société civile (OSC), de la police et de l’armée en vue de réfléchir sur les stratégies d’intervention par rapport à la prévention et à la protection des victimes des violences basées sur le genre en vue d’amener les parties prenantes à trouver des solutions qui permettant de soulager les victimes », a déclaré Coppens Lusuna Musafiri,  coordonnateur de l’Ong « Congo en Images ». Et d’ajouter : « Nous avons invité les femmes des OSC et ODD à renforcer les sensibilisations avec les actions concrètes dans la ville de Kisangani et les 7 territoires de la Tshopo en vue de conscientiser les communautés sur les VBG ».

L’Ir. Nellas Bauma, l’une des intervenantes a, pour sa part, recommandé au président de l’Assemblée provinciale de revoir les lois en matière des violences sexuelles qui ne garantissent pas les droits des victimes issus du viol et de faire des lobbyings auprès du gouvernement national en vue d’ajouter des sous-commissariats de la Police (sous-ciats) dans différentes communes de la ville de Kisangani, d’augmenter l’effectif des agents et de leur donner la logistique nécessaire pour une intervention efficace.

« Je demande au gouvernement provincial de mettre en place une équipe de suivi pour veiller en permanence sur l’insécurité qui gangrène la Tshopo car elle favorise toutes formes des violences et de créer une palabre communautaire pour résoudre le conflit ethnique Mbole et Lengola pour rétablir la paix durable à lubunga,  de disponibiliser les moyens conséquents à la Police », a-t-elle appelé. Les femmes des OSC ont, à leur tour,  recommandé aux autorités militaires et policières d’organiser une patrouille mixte dans la ville pendant les heures tardives, même jusqu’à l’aube pour dénicher les brigands en vue de décourager les auteurs de ses actes.

Elles ont également suggéré la mise à niveau des policiers et des militaires ainsi que de  disponibiliser un numéro vert accessible à la population en vue d’alerter les forces de sécurité en cas d’attaque par des bandits. Elles ont également appelé les autorités judiciaires à bannir la corruption dans les instances judiciaires et punir les criminels d’une manière exemplaire jusqu’à les inculper selon les lois du pays. Par ailleurs,  les parties prenantes ont  invité  le directeur provincial de la société nationale d’électricité (SNE) à rétablir du courant dans la ville en vue de combattre l’obscurité qui est un facteur du regain du banditisme.  Organisée dans le cadre du projet voix et leadership des femmes grâce au financement des Affaires Mondiales Canada exécuté par le centre carter,  cette tribune d’expression populaire a été ouverte par Mme Bernadette Furah, ministre provinciale du genre. ACP/

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