Les autorités centrafricaines déterminées à tenir le scrutin à la date prévue

Kinshasa, 25 décembre 2020 (ACP).- Les autorités centrafricaines demeurent déterminées à tenir le scrutin à la date prévue, ce dimanche 27 décembre, malgré la pression des groupes armés pour tenter perturber le vote, sur fond de tensions et de rumeurs, a-t-on appris jeudi des médias internationaux.

Selon les mêmes sources, le président Français Emmanuel Macron a apporté son soutien au président centrafricain Touadera au cours de leur échange de mercredi rendu public par un communiqué de presse  rendu public par la présidence française…

«Le président de la République exhorte les Centrafricains à garder leur calme, et à se préparer pour le vote le 27 décembre.» C’est le SMS que les autorités centrafricaines ont massivement envoyé mercredi 23 décembre à la population.

Un message sans ambiguïté, pour rappeler que l’objectif est bien d’aller aux urnes ce dimanche, malgré les attaques de ces derniers jours.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le comité stratégique mis en place par le Premier ministre centrafricain pour superviser le processus a tenu une réunion d’évaluation.

L’hypothèse d’un report, réclamée par plusieurs candidats, n’y a pas été évoquée. Dans le pays, la journée a été plus calme que la veille, mais les groupes armés maintiennent leur pression.

Des affrontements ont de nouveau été signalés aux abords de Boali, à une centaine de kilomètres de la capitale Bangui où dans la matinée un vent de psychose s’est emparé de la population.

Une rumeur de l’imminence d’une attaque démentie depuis a provoqué des scènes de panique, signe de la nervosité qui règne à l’approche du scrutin.

Dans ce climat, l’élection du nouveau bureau de l’ANE, l’autorité en charge des élections, a été reportée à ce jeudi 24 décembre. En fin de journée, le ministère de l’Intérieur a décidé de suspendre pour un mois, la circulation des motos-taxi la nuit dans tout le pays entre 20h et 5h du matin.

Pendant ce temps, le département des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies se dit déterminée à s’assurer que « rien n’empêchera ce processus électoral » qualifié de «crucial» pour la Centrafrique.

A Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies s’alarme lui d’une « escalade de la violence alimentée après des griefs politiques et des discours de haine, qui présente de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote» et entraine le déplacement forcé de civils, selon Liz Throssel, porte-parole du Haut Commissariat. ACP/FNG/Awa

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