Kinshasa, 13 août 2020 (ACP).- Le président syrien Bachar Al-Assad a déclaré que les sanctions occidentales à l’encontre de son pays avaient porté préjudice au peuple syrien, ajoutant que la réponse devrait être l’augmentation de la production, ont indiqué jeudi les médias étrangers.
Al-Assad a tenu ces propos dans un discours s’adressant aux députés nouvellement élus au Palais présidentiel mercredi à Damas, la capitale du pays.
Évoquant les sanctions Caesar récemment adoptées par les États-Unis, le président Al-Assad a estimé que ce nouvel ensemble de sanctions était la dernière mesure en date d’un siège économique qui a provoqué de grands dégâts pour le peuple syrien.
Les sanctions Caesar entraînent des dégâts supplémentaires et constituent une mesure de guerre psychologique, a indiqué le président syrien.
La réponse à ce siège économique passe par une augmentation de la production dans tous les secteurs, a poursuivi M. Al-Assad. Le gouvernement syrien travaillera à supprimer les obstacles qui entravent les investissements, a-t-il dit.
Les petits investissements doivent être soutenus car ils soutiennent l’économie nationale face au siège économique, a poursuivi le chef d’Etat.
L’industrie doit également être soutenue car elle réduit la nécessité d’importer, a-t-il ajouté.
Les plus grands défis auxquels la Syrie est confrontée sont les conditions de vie des gens, la situation économique et la pandémie de COVID-19, a souligné M. Al-Assad.
Par ailleurs, le président syrien a affirmé que son gouvernement continuerait de combattre la corruption, soulignant que la lutte contre la corruption n’avait pas cessé mais qu’elle n’avait fait que croître ces dernières années.
Au cours de ce discours d’une heure, M. Al-Assad a fait une pause de quelques minutes à cause d’une brève chute de tension artérielle.
C’est la première fois que ce dirigeant âgé de 54 ans souffre d’un problème de santé léger pendant un discours. ACP/ODM/Fmb/NKV
