Le Président Félix Tshisekedi convaincu qu’une justice sera faite en faveur  des victimes des violences citées dans le rapport Mapping

Kinshasa, 19 mai 2021 (ACP).- Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré que son pays croit que la justice sera faite aux victimes des violences citées dans le rapport Mapping, dans une interview qu’il accordée  mercredi, à  3 médias internationaux à Paris en France, où il séjourne dans le cadre du sommet sur le financement des économies africaines.

«Le rapport Mapping a été  élaboré  par des experts des Nations Unies ; la République démocratique du Congo continue à  croire qu’un jour justice sera faite à toutes les victimes  de ces violences  à  l’Est de mon pays», a répondu le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à une question sur les déclarations du Président Paul Kagame surce rapport.

«Je tiens à ce que la paix et la sécurité  règnent à l’Est de la République démocratique du Congo; il appartiendra à  la justice de designer les coupables», a-t-il  ajouté.

Au sujet de Dr Mukwege,  le Président  Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré : «Dr Denis Mukwege  est une fierté  nationale, il a toute mon affection et notre reconnaissance pour le travail qu’il  fait auprès  des victimes».

Le Président rwandais, Paul Kagame, avait  nié de toute évidence les conclusions d’enquête du Rapport Mapping publié par les experts des Nations Unies sur le génocide commis en RDC impliquant des officiers rwandais, dans une interview qu’il avait accordée lundi, sur les antennes de RFI et France24.

 «Il n’y a pas eu des crimes en RDC», a-t-il dit  tout en qualifiant le Dr Denis Mukwege, qui mène des plaidoyers pour que justice soit faite, d’être “un outil” des forces invisibles.

Le rapport Mapping est un document élaboré par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, publié en 2010. Ce rapport recommande, la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC.

Il est le résultat d’un travail d’enquête de près de trente experts nationaux et internationaux pendant douze mois en RDC.

Le rapport Mapping décrit les violations les plus graves des droits humains et de droit international humanitaire commises en RDC entre 1993 et 2003.

Au moins, 617 incidents graves ont été répertoriés par ces experts des Nations Unies. Il s’agit des massacres, des violences sexuelles et des attaques contre les enfants. Ces exactions documentées sont l’œuvre d’une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères sur le sol congolais, des groupes rebelles et voir même des forces du gouvernement congolais de l’époque.

Tout était partie de la découverte macabre de trois fosses communes dans la partie Est du pays en 2005.

D’après les conclusions de ce rapport, la majorité des crimes commis peuvent être qualifiés de crime contre l’humanité et crime de guerre. Cependant, cette qualification ne peut être établie que par une juridiction compétente; d’où le plaidoyer pour la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC. ACP/Awa

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