Violences conjugales : 20 ans de prison fermes pour l’ancien vice-ministre Moussa Mondo

Kinshasa, 17 avril 2024 (ACP).- Vingt (20) ans de prison ferme et une amende d’un million FC (1.000.000 FC) ont été retenus contre Moussa Mondo, vice-ministre honoraire de la République démocratique du Congo, lors d’un jugement en procédure de flagrance mercredi au Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, pour homicide intentionnel.

 « Dit établi en fait comme en Droit, l’infraction d’homicide volontaire mise à charge de Moussa Mondo et le condamne par voie de conséquence à 20 ans de Servitude pénale principale et à une amende d’un millions de Francs congolais », a retenu la sentence.

Le ministère public avait requis deux témoins dont les témoignages ont convergé dans le sens de confirmer les préventions portées contre Moussa Mondo.

Poursuivi par le parquet pour les infractions de coups et blessures volontaires et homicide volontaire, Moussa Mondo a été déféré depuis mardi 17 Avril 2024 en procédure, par devant le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe.

Accusé d’avoir tabassé Kadidja Alissa (sa défunte femme de nationalité malgache) jusqu’à lui donné la mort, le condamné avait rejeté toutes les accusations mises à sa charge arguant qu’il entretenait de bonnes relations avec cette dernière.

Par ailleurs, en droit des conversations vocales entre la victime et sa famille située au Madagascar, Kadidja avait raconté son calvaire aux membres de sa famille.

Des éléments sonores qui ont constitué l’une des preuves détenues par le Ministère public pour qui, la dame était décédée le 14 avril dernier de suite de coups qu’elle aurait reçu de son mari.

« J’ai tellement mal, j’ai beaucoup souffert avec ma femme, mais personne ne veut me croire. Je confirme que je n’ai jamais tabassé ma femme, je suis innocent, et je sollicite mon acquittement », a répliqué Moussa Mondo avant le prononcé du jugement

L’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, a été suspendu par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et le Conseil supérieur chiite en République démocratique du Congo, dans des communiqués parvenus mardi à l’ACP, pour avoir causé la mort de son épouse Khadidja Alissa. ACP/

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