Kisangani, 14 mars 2022 (ACP).- Trente et neuf scientifiques dont les chercheurs et professeurs venus des universités du Rwanda, Burundi, de Bénin et de la République démocratique du Congo (RDC) se sont retrouvés dimanche à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, autour d’une formation axée sur la gestion des bases de données relationnelles à la biodiversité.
Cette rencontre, précise-t-on, a bénéficié de l’appui financier de Cebios, un programme de l’Institut royal de Belgique spécialisé dans les sciences naturelles en partenariat avec le Centre de surveillance de la biodiversité de l’université de Kisangani (UNIKIS) pour aider les pays partenaires dudit programme à appliquer les meilleurs règles de la biodiversité dans leurs universités respectives.
Prévue pour quatre jours, ces assises qui se déroulent à la faculté des sciences de l’UNIKIS sous la facilitation du Dr Charlemagne Gbemavo, enseignant-chercheur à l’université de Bénin à Luanda, vont se clôturer le jeudi prochain par la remise solennelle des brevets aux participants.
Plusieurs modules y sont prévus parmi lesquelles la création des tables dans le logiciel Access et leur interconnexion et l’élaboration des requêtes, a indiqué le Dr Charlemagne.
«Si nous voulons nous imprégner de l’effet climatique dans une sous-région, nous sommes obligés de réunir les données de plusieurs pays », a-t-il relevé, ajoutant que la gestion des bases de données fiables permettra également de réintroduire des espaces forestières en voie de disparition de collecte des données de plusieurs pays.
Le coordonnateur du programme » Centre de surveillance de la biodiversité (CSB-CEBIOS) de l’UNIKIS, le Pr. Onésime Mubenga Kankonda, a salué cette rencontre des cerveaux et a fait savoir qu’elle était programmée en 2021 mais repoussée à ce jour suite à la pandémie de coronavirus. ACP/Kayu/OB/JFM/KAF
