La diversité biologique, un héritage à transmettre aux futures générations

Kinshasa, 02 octobre  2020 (ACP).- La diversité biologique constitue un héritage à transmettre aux futures générations, précisément en cette période où le monde traverse une crise sanitaire profonde due à la maladie à coronavirus, indique dans un communiqué de la Décennie des Nations unies pour la biodiversité parvenu vendredi à l’ACP.

La secrétaire exécutive de la Convention des Nations-Unies sur la diversité biologique (CDB), Elizabeth Maruma Mrema,  a fait savoir que dans le cinquième rapport des Perspectives mondiales de la diversité biologique des Nations-Unies, plusieurs voix se lèvent pour demander un changement de paradigme.

La nature souffre énormément et son état se détériore malgré les progrès encourageants réalisés dans plusieurs domaines d’intervention. Ce rapport phare met en évidence le fait que l’humanité est à la croisée des chemins en ce qui concerne l’héritage des générations futures.

Selon la secrétaire exécutive de CDB, le taux d’appauvrissement de la diversité biologique atteint toutefois un niveau sans précédent dans l’histoire de l’humanité et la pression s’intensifie. Les systèmes vivants de la terre sont compromis dans leur ensemble. Plus l’humanité exploite la nature de manière non durable et mine sa contribution aux populations, plus elle met en péril le bien-être, la sécurité et la prospérité de la population mondiale. Ceci occasionnera les nouvelles maladies à travers le monde.

« De nouvelles occasions de transmission de maladies dévastatrices aux humains et aux animaux émergent, comme le coronavirus de cette année, pendant que la nature se dégrade. Bien que le temps presse, la pandémie nous a également démontré que les changements transformateurs peuvent être effectués lorsque la situation l’exige », a indiqué Mme Maruma.

Ce cinquième rapport des perspectives mondiales de la diversité biologique des Nations-Unies présente huit transitions à réaliser si le monde aspire à ralentir et à freiner le déclin croissant de la nature.

Il s’agit entre autres de la transition relative aux terres et forêts, à l’agriculture durable, à des systèmes alimentaires durables, à la pêche et des océans durables, la transition des villes et des infrastructures, la transition à une utilisation durable de l’eau douce, la transition à l’action climatique durable, la transition à l’action « Un monde, une santé » qui tient compte de la diversité biologique.

Face à une telle situation, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres propose qu’il soit important d’accélérer et d’intensifier la collaboration qui produira des retombées positives pour la nature. La conservation, la restauration et l’utilisation juste et durable de la diversité biologique continuera à fléchir sous le poids du changement dans l’affectation des terres et des océans, de la surexploitation, des changements climatiques, de la pollution et des espèces exotiques envahissantes.

Ce qui endommagera davantage la santé humaine, les économies et les sociétés. Cela amènera également des effets particulièrement néfastes sur les peuples autochtones et les populations locales.

Pour y remédier, souligne la source, le monde a besoin de mesures mondiales rapides et transformatrices afin de freiner l’appauvrissement de la diversité biologique de la planète et la perte d’espèces de faune et de flore sauvages dans les écosystèmes.

Notons que ce rapport fait ressortir des points encourageants, notamment le fait que la conservation prévient l’extinction, que de plus en plus de zones terrestres et océaniques soient protégées; que les stocks de poissons se ACP/Kayu/ODM/Nig/GGK

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