Il y a un an disparaissait le saxophoniste camerounais Manu Dibango

Kinshasa, 24 mars 2021 (ACP).-  Le monde musical célèbre, mercredi,  le premier anniversaire du célèbre saxophoniste camerounais, Manu Dibango, décédé à Paris en France, le 24 mars 2020,  de suite d’une contamination au Coronavirus.

Il fut un artiste compositeur, saxophoniste et chanteur qui a joué un grand rôle dans la musique africaine pour avoir mêlé le Jazz aux sonorités africaines.

Il y a lieu de rappeler que différents contrats le mènent à la fin de l’année 1956 en Belgique, où il joue dans des orchestres des clubs privés, des cabarets : à Bruxelles, où il fait la connaissance d’une artiste peintre et mannequin (Marie-Josée dite Coco qu’il épouse en 1957), à Anvers et à Charleroi, où son jazz s’africanise au contact du milieu congolais dans l’ambiance de l’accession du Congo belge à l’indépendance en 1960.

Il est notamment chef d’orchestre dans la boîte bruxelloise « Les Anges Noirs » que les politiciens et intellectuels congolais, en pleine négociation pour l’indépendance de leur pays, fréquentent. C’est là qu’il rencontre Kabasele Tshamala « Grand Kallé », qui l’engage dans son orchestre, avec qui ils enregistrent plusieurs disques, qui remportent le succès en Afrique à travers notamment la chanson « Indépendance Cha-Cha », au Congo Léopoldville et font une tournée au Congo Léopoldville, en août 1961.

Manu Dibango fut l’auteur de l’un des plus grands tubes planétaires de la music world, « Soul Makossa » en 1972, un titre qui a fait naître la légende de l’afro-jazz.

Né à Douala au Cameroun, de parents protestants, dont le père est un fonctionnaire et la mère couturière à la maison, Manu Dibangu a été initié au chant dans la chorale du temple, dont sa mère fut occasionnellement professeur. Tandis que le gramophone parental lui fait découvrir surtout la musique française, américaine et cubaine. ACP/Kayu/KJI

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