Lancement à Kinshasa de l’atelier de formation des sages-femmes sur la prévention des infections

Kinshasa, 22 février 2021 (ACP).- Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) en partenariat avec la Division provinciale de la santé a lancé le week-end à Kinshasa, la deuxième phase de l’atelier de renforcement des capacités des sages-femmes œuvrant dans 50 maternités de la capitale sur la prévention et le contrôle de l’infection (PCI).

Cet atelier avait pour objectif principal de briser la chaîne de contagion des infections dans les structures sanitaires en cette période de crise due à la Covid-19.

La présidente de la commission de la PCI, le Dr. Isabelle Lumbwe, a, pour sa part exhorté les participantes à travailler avec le cœur mais aussi avec le cerveau pour ne  se mettre à l’abri des infections.  « Vous ne comprenez pas les risques qu’encourent les patients en venant dans nos formations sanitaires. Mettez-vous à la place des patients ! Par manque d’hygiène, vous pouvez prolonger le séjour d’une femme qui a accouché en milieu des soins. Mettons-nous en tête que quand nous allons à l’hôpital, ceux qui viennent en face de nous, nous avons leurs vies entre nos mains. Travaillons avec notre cœur et notre cerveau. J’insiste ! », a-t-elle souligné.

De son côté, Dr. Aaron Matondo, membre de cette commission, a révélé les 5 stratégies que ces prestataires de santé doivent minutieusement observer pour des solutions adéquates. Il s’agit des précautions standards et complémentaires, des mesures administratives, environnementales et techniques ainsi que le triage et l’isolement.

L’UNFPA pour la multiplication des formations des sages-femmes

Dans le but de répondre à son ambition, celui d’éliminer les décès maternels évitables et réaliser l’objectif de zéro transmission des infections dans les maternités, l’UNFPA promet de multiplier ces genres d’initiatives pour que désormais tout prestataire soit en mesure d’appliquer les mesures préventives contre les différentes formes de contamination lors des consultations prénatales, de la surveillance du travail, de l’accouchement, des soins postnatals et gérer les déchets dans les maternités selon les normes. « Pour l’UNFPA, c’est très important de capacités les sages-femmes pour que celles-ci se protègent elles-mêmes face à toute infection et après, pour qu’elles protègent les femmes qui viennent accoucher, les bébés et tous les autres patients qui sont dans l’hôpital.

La PCI, ce n’est pas que pour le Coronavirus, c’est pour que les prestataires et les malades soient protégés. Là, nous sommes dans la période de la pandémie de Covid-19, le besoin de prévention et contrôle des infections dans les structures sanitaires est plus que nécessaire », a fait savoir la cheffe du bureau de l’UNFP pour la zone Ouest de la RDC, Marguerite Kunduma.

Il sied par ailleurs de rappeler que cette session de formation qui va se dérouler pendant trois jours, vise à perfectionner les connaissances du personnel obstétrical sur les stratégies de la PCI et à accroître leur compétence dans l’application des mesures de protection dans l’exercice de leur fonction afin de se protéger soi-même, les patients ainsi que les familles et la communauté. ACP/FNG/Kayu/NiG/NKV/MNI

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