Kinshasa, 26 avril 2024 (ACP).- Des agents de services publics et autres institutions de la République démocratique du Congo(RDC) ont été outillés vendredi à Kinshasa sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, par le « Fonds de lutte contre le crime organisé » (Folucco), au cours d’un séminaire.
« C’est pourquoi grâce à notre rencontre il est important qu’on puisse tisser des liens, appréhender les besoins pour que nous puissions cheminer ensemble avec un dénominateur commun, qui est la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme », a déclaré Mukota Muteba Mbayo, directeur général du Folucco.
« La thématique de ce séminaire, visait à faire comprendre la législation aux structures chargées de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, (…) », a-t-il dit.
Mukota Muteba a également fait savoir que pour prévenir ces crimes, il faut qu’il y ait « une évaluation nationale des risques, la vigilance constante, la fixation du seuil des paiements en espèces ou par titre du porteur et la fixation du seuil des fonds ».
« Le blanchiment de capitaux est en réalité un crime par lequel on essaie de dissimuler l’argent appelé noir pour aller le mettre dans un circuit reconnu comme légal. », a-t-il expliqué.
L’assistance
Il a insisté sur le fait qu’à l’issue de ce séminaire, les parties prenantes, c’est-à-dire les structures de lutte puissent comprendre quels sont les enjeux qui restent, pour « sortir de la liste grise. »
Mukota Muteba a énuméré quelques critères pour que ces structures soient financées par le Folucco notamment « avoir le sens de la communication et la notion d’échange d’informations ».
Cette réunion des professionnels consacrée à ce sujet qui préoccupe aussi bien le niveau national qu’international est la première organisée par le FOLUCCO.
Plusieurs institutions publiques du pays y ont pris part notamment la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes et accises (DGDA), la Direction générale des migrations (DGM), la Banque centrale du Congo (BCC), le Parquet près le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe et l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ). ACP/