Kinshasa, 25 juin 2020(ACP).- L’Assemblée nationale a condamné la prise d’assaut, mardi, du siège du Parlement par les motards appelés « Wewas », composés des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), mais également de certains partis politiques, au cours de la conférence des présidents, dirigée par la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Liyoko.
Pour le rapporteur, de cette institution,
Célestin Musao, la conférence des présidents a déploré la violence et la
brutalité dont les députés ont été victimes ce dernier temps. « Il
est inadmissible que les militants d’un certain parti politique qui prône la
démocratie se permettent d’empêcher les députés à travailler normalement »,
a-t-il dit, avant d’inviter la population au calme. « Il n’y a
pas péril en la demeure », a-t-il souligné.
Dans sa réaction, le député national, Gabriel Boloko, s’est indigné des actes qui, selon lui, ne reflètent pas l’image de la démocratie, car, a-t-il ajouté, le siège du Palais du peuple est inviolable.
Tandis que le député national Didi Manara qui a aussi déploré ces actes, les a qualifiés de barbares. Il a cependant invité au dialogue, les membres de la coalition Cap pour le Changement (CACH) et ceux du Front Commun pour le Congo (FCC) pour dialoguer
Dans l’avant-midi, rappelle-t-on, des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) ont dispersé des motards appelés « Wewas », composés des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), mais également de certains partis politiques devant le Palais du peuple.
Selon des sources concordantes, ces derniers seraient venus manifester contre des propositions de lois sur les réformes judiciaires initiées par les députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata. ACP/ Kayu