Kinshasa, 18 avril 2022 (ACP).- Le comité de gestion de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) a organisé, samedi en une journée, sur son site universitaire situé dans la commune de la Gombe, un atelier de réflexion sur le renforcement et l’amélioration de la qualité de la formation doctorale dans cet établissement, à l’intention de son personnel académique, scientifique et administratif.
Dans son mot d’ouverture, le recteur de l’IFASIC, le Pr Jean Richard Kambayi Bwatshia qui a expliqué le rôle et les missions de l’Université, a insisté sur l’importance des réformes dans les établissements en RDC.
Se référant à son ouvrage « L’avenir de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC », le recteur a indiqué que « l’université est conçue comme un haut lieu du savoir académique, de la recherche scientifique et technologique, qui est le berceau du savoir et de la conscience ».
Le secrétaire général académique de cette institution, le Pr Arthur Yenga Maombe Neko, a, quant à lui, souligné que cet atelier de réflexion sur le troisième cycle vient compléter le tableau de la formation sur le système LMD, du fait que celle-ci n’a pas fait l’objet des discussions au niveau des états généraux des ESU à Lubumbashi.
« Comme notre Alma mater organise le troisième cycle, c’était important d’organiser cette activité afin d’achever avec notre réforme en essayant d’intégrer le changement qualitatif au niveau du troisième cycle », a-t-il renchéri.
Organisation et fonctionnement de l’Ecole doctorale
Pour sa part, le Pr Bernard Lututala a expliqué aux participants l’organisation et le fonctionnement des écoles doctorales à Kinshasa, précisant que « la formation doctorale est un travail personnel de recherche mené sous l’encadrement d’un mentor, et qui conduit à la production de nouvelles connaissances ».
L’Ecole doctorale poursuit plusieurs missions, notamment, celles de définir et de mettre en œuvre une politique d’admission des doctorants, informer ces derniers des possibilités de financement ou leur octroyer des appuis financiers ; définir pour chaque doctorant, des activités de formation à la recherche favorisant l’interdisciplinarité, une large culture scientifique et l’encadrement sur les préoccupations nationales, a-t-il ajouté.
À l’issue de cet atelier, les participants ont formulé des recommandations à l’endroit du ministère de l’ESU, de la Commission permanente des études (CEP), ainsi que des établissements des sciences de l’information et de la communication.
Dans l’ensemble, ils ont recommandé notamment l’élaboration d’un plan stratégique de la recherche du troisième cycle et de l’Ecole doctorale en SIC ainsi que la mise en place d’un système approprié d’indicateurs de performance assurance-qualité pour l’évaluation de la politique de la recherche scientifique et de l’enseignement dans le cadre du fonctionnement des écoles doctorales.
Cette activité a connu la participation des officiels de la commission permanente des Études, ainsi que des responsables du secteur de recherche d’autres institutions universitaires de la place. ACP/Kayu/JFM/MMC
