Kinshasa, 30 novembre 2022 (ACP).- Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a ouvert, mardi à Kinshasa, l’atelier de validation des résultats sur l’étude de redynamisation du « Système d’information pour la gestion de l’Éducation dans le secteur de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle » (SIGE-EFTP). « C’est une grande joie de patronner ces assises consacrées à la validation des résultats de l’étude pilote des données collectées auprès des établissements de formation professionnelle et technique des trois villes de notre pays pour le compte du système de l’information pour la gestion de l’éducation, volet enseignement technique et professionnel », a déclaré le Premier ministre dans son allocution. « Le gouvernement réserve une place de choix au secteur de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle, raison pour laquelle plusieurs actions ont été identifiées en faveur de ce secteur », a-t-il assuré. Il s’agit notamment de la modernisation et de la création des établissements de l’enseignement et formation technique et professionnelle, de grandes écoles polytechniques, de l’intensification de la construction des écoles et des centres de formation professionnelle, ainsi que de l’élaboration d’un état des lieux sur le programme national de formation professionnelle en vue d’un cadre réglementaire unifié de certification. Jean-Michel Sama Lukonde a ajouté qu’il sera également question de la mise sur pied d’une série de programmes de formation technique et professionnelle en faveur des jeunes non diplômés et leur implication dans les différents travaux de reconstruction du pays. « Ceci est la voie pour la création d’une classe moyenne et justifie la détermination du Gouvernement à accompagner ce processus devant doter le secteur de la formation et de l’enseignement technique et professionnel des outils nécessaires à la garantie d’une formation de qualité », a renchéri le Premier ministre.
La formation professionnelle autonomise les jeunes
Auparavant, la ministre de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu Kabenga est largement revenue sur l’importance de cette étude qui doit être validée à l’issue de ces deux jours d’atelier. Pour elle, la formation professionnelle autonomise les jeunes et favorise leur intégration professionnelle. D’où, la nécessité d’accorder une importance capitale à ce secteur. Le Représentant-pays de l’UNESCO et l’ambassadeur de la Corée du Sud, qui apportent un appui technique et financier à ce projet, ont aussi salué l’aboutissement heureux de cette étude.
Cet atelier, organisé par le ministère de la Formation professionnelle et Métiers en collaboration avec l’UNESCO, qui se tient du 29 au 30 novembre courant, va concerner les données de l’EFTP collectées auprès des établissements pilotes à Kinshasa, Lubumbashi et Matadi, signale-t-on. ACP/
