Uvira, 27 septembre 2024 (ACP).- La communication non-violente, la sensibilité au conflit et le leadership cohésif, ont fait l’objet d’un atelier visant à renforcer les compétences des jeunes d’Uvira au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, a appris l’ACP, vendredi, de source locale.
“Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Ma responsabilité pour la paix et la cohésion sociale dans la mairie d’Uvira, financé par la Coopération allemande (GIZ). Elle vise à promouvoir la paix et la stabilité dans la région en impliquant activement la jeunesse, vectrice des messages de haine mais aussi de paix sur les réseaux sociaux ou d’autres moyens de communication,” a déclaré Shukuru Shemitalo, chef du projet et superviseur terrain au sein du Centre de développement intégral de l’enfant rural (CEDIER).
« Nous avons pensé renforcer leurs capacités, aptitudes dans ce sens, pour que demain Uvira soit une ville cohésive qui peut promouvoir le message de paix et de cohésion. Parce que ce sont ces jeunes qui sont actifs actuellement sur les réseaux sociaux et sont actifs à divulguer des informations ou des messages de paix ou de haine » a-t-il fait savoir.
Selon lui, il y a moyen d’influencer aussi la communauté ou la société en renforçant la capacité de ces jeunes. « C’est pourquoi nous avons pensé à amener les jeunes leaders ou les jeunes qui participent dans les comités des communautés ou des mutualités qui peuvent faciliter à divulguer des messages de paix, de cohabitation pacifique, de consolidation, mais aussi en luttant contre le message ou la communication violente, » a-t-il dit.
Il a été question pour les participants, de découvrir les notions de leadership qui donnent un élan et une compréhension afin d’agir en faveur de leur société.
« Premièrement pour qu’ils se découvrent, en tant que leaders et qu’ils puissent développer les capacités nécessaires pour agir en tant que responsables, mais aussi en tant qu’acteurs du changement, mais aussi face aux problèmes qui affectent la mairie d’Uvira, qu’ils puissent identifier des solutions durables aux problèmes qui affectent l’avenir collectif des fils et des filles de la zone et qu’ensemble ils puissent bâtir sur de bonnes bases l’avenir de la zone, » a indiqué le facilitateur de ces assises, Josué Kabanza.
ACP/JF