Kinshasa 7 fév. 2025 (ACP) – Une formation axée sur les contraceptions naturelles est prévue du 15 au 17 février 2025 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), pour faciliter aux femmes l’accès à des informations essentielles pour leur bien-être, a-t-on appris jeudi de source associative. « Nous allons lancer du 15 au 17 février prochain, au couvent verbe divin à Lemba foire (Est de Kinshasa), une formation sur les contraceptions naturelles pour permettre aux femmes congolaises d’accéder à des informations essentielles pour leur bien-être », a déclaré Christian Kalonji Mbeta, responsable du mouvement citoyen « Conférence nationale pour la liberté de l’avortement ».
«Le mouvement citoyen vise à réduire le recours aux avortements risqués et à promouvoir une approche respectueuse de la santé reproductive, en sensibilisant les femmes à des alternatives naturelles. Ces méthodes offrent une alternative sûre et respectueuse du corps des femmes, tout en permettant une planification familiale efficace », a-t-il ajouté.
Pour Christian Mbeta, la mise en œuvre de cette initiative se justifie par le coût élevé de se procurer des contraceptions hormonales pour la majorité de la population congolaise (surtout les femmes en milieux rurales), alors que les contraceptions naturelles sont accessibles pour toutes les femmes à condition de suivre une formation et de montrer un engagement. «Ensemble, en relevant le défi de l’éducation et de la sensibilisation, nous pouvons contribuer à prévenir les avortements risqués et à promouvoir la santé des femmes en République démocratique du Congo», il a précisé que dans sa mission de libéraliser l’avortement sécurisé pour toutes les femmes, promouvoir la santé des femmes et prévenir les avortements risqués, cette structure met en avant l’importance de l’éducation et de la sensibilisation sur les méthodes contraceptives naturelles. Le mouvement citoyen ‘‘Conférence nationale pour la liberté de l’avortement’’ a été créé en décembre de l’année 2024. Trois causes motivent son existence dont l’étude faite par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), déclarant que près de 30.000 femmes par an meurent dans les avortements clandestins dû aux lois restrictives en Afrique, les complications en lien avec l’avortement clandestins comme le cancer du col de l’utérus, la stérilité qui sont très fréquents en RDC et l’autonomie corporelle de la femme. ACP/