Tshopo : évaluation d’un  plan national de la Résolution 1325

Kisangani,  19 avril 2024 (ACP).- Un plan national de la Résolution 1325 a été évalué  vendredi à Kisangani, province de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, lors de la clôture d’un atelier  de deux jours.

« Nous avons évalué le plan d’action national pour la deuxième génération afin de nous permettre d’élaborer celui de la troisième pour que nous puissions faire un rapport pays aux Nations-Unies »,  a déclaré Jean D’arc Kyalubemba, directeur de cabinet adjoint de la ministre nationale du genre.

« L’objectif majeur de cet atelier de deux jours,  soit du 18 au 19 avril était de redynamiser le secrétariat provincial de la Résolution 1325. Nous voudrions que savoir comment la Tshopo avait pu mettre en œuvre ce plan d’action national,  comment elle s’est appropriée ? Au niveau de la province, quelles sont les avancées ?,  les défis et perspectives ? » , a-t-il ajouté.

M. Kyalubemba  a fait savoir que la Résolution 1325  consacrée sur les femmes,  la paix et la sécurité,  avait été prise dans un contexte des conflits armés dans lesquels les femmes étaient plus victimes. 

« Les  données collectées à l’issue de cet atelier seront versées à la base des données nationale afin d’être consolidées et de servir d’orientation pour le plan d’action nationale de la troisième génération », a-t-il indiqué. 

Les participants, ont à leur tour remercié à leur juste valeur les organisateurs en ce sens que les notions exploitées les ont permis d’avoir une idée claire par rapport à la participation des femmes dans les instances de prise de décision. « Nous espérons que les recommandations formulées trouveront gain de cause notamment la mise en place du comité de pilotage de cette résolution  afin de se retrouver à chaque moment pour essayer de voir les problèmes spécifiques concernant les femmes et l’état d’avancement à mi-parcours de cela », ont-ils souligné.

Des résolutions ont été formulées sur les 4 piliers à savoir la participation,  la prévention,  la protection et le relèvement. Par rapport à la prévention,  il a été dégagée comment  approcher les femmes ou filles afin de les sensibiliser sur ce qui leur arrive en matière de violences basées sur le genre. Quant à la participation,  les organisations de la société doivent faire avancer les choses en allant, les impliquant dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Il sied de rappeler que cet atelier a été organisé par la division provinciale du genre, famille et enfant sous le haut patronage de la  ministre du tutelle avec la participation des femmes politiques,  de la société civile, de l’armée et de la police et d’autres couches de la population.

ACP/C.L.

Fil d'actualités

Bendélé Ekweya té

Pas un centimêtre 1Cm

Tous unis derrière nos forces armées

Sur le même sujet